Les Kings écartent les Pacers d’un souffle

Voilà ce qui s’appelle arracher une victoire. Après trois défaites de suite, Sacramento se rassure en s’imposant avec la plus petite des marges possible devant les Pacers (111-110). Ce match serré de bout en bout, marqué par un « money time » chaotique, a été marqué par le duel des shooteurs Bogdanovic, avec 20 points pour celui des Kings contre 27 à celui des Pacers. Mais ce dernier a raté ce qui devait être le tir de la gagne…

Autant l’écrire tout de suite : ce Kings-Pacers rentre dans la catégorie des matchs où aucune des deux équipes ne prend vraiment le dessus. L’évolution du score le prouve puisque l’écart maximal s’élève à 7 points, d’abord en faveur des visiteurs à la fin du premier quart, puis des locaux à la fin du deuxième. Les changements de leaders ? On en compte plus d’une vingtaine. Autrement dit, tous les protagonistes se doutent bien qu’il faudra soigner les détails dans la toute fin de rencontre.

Prendre soin du ballon par exemple, un domaine dans lequel aucune des deux équipes ne brille particulièrement : 20 pertes de balles côté Sacramento et même… 25 côté Pacers ! Le troisième quart-temps, qui ne restera clairement pas dans les mémoires de la ligue autrement que par des maladresses, explique pour beaucoup ces chiffres. Deux hommes sont à blâmer pour leurs trop nombreux « turnovers » : De’Aaron Fox (6), pourtant convaincant sur le « pick-and-roll » avec Willie Cauley-Stein, et Domantas Sabonis (7), victime de ce même Fox qui le pousse à commettre plusieurs passages en force.

Les Bogdanovic se répondent

Leur brillant intérieur « back-up » n’étant pas dans un grand soir dans ses prises de décision, Indiana peut compter sur sa paire Young-Turner dessous, et surtout sa paire McDermott-Bogdanovic à l’extérieur. Mais le Bogdanovic d’en face leur répond avec son adresse de loin, tout en alimentant lui aussi Cauley-Stein au « alley-oop ». Et reçoit l’aide inattendue de Troy Williams, auteur de son meilleur match cette saison.

Outre Victor Oladipo parmi les absents de marque de ce match, il y a Marvin Bagley III, gêné par son dos. Son absence profite à Kosta Koufos, qui n’avait plus joué depuis 9 matchs mais ne profite pas vraiment aux Kings en toute fin de rencontre. Le « back-up » cafouille quasiment trois possessions de suite à quelques minutes du terme. Avis aux amateurs de moufles… Cauley-Stein arrive alors à la rescousse mais « oublie » Collison, seul à 3-points (107-110) à une minute de la fin.

Indiana doit l’emporter. Mais non car ce filou de De’Aaron Fox joue avec les nerfs de Darren Collison derrière, en défense, et ramène Sacramento. Il rate son « eurostep » à 15 secondes du terme mais Willie Cauley-Stein met le couvercle. Bojan Bogdanovic a une dernière chance de redonner l’avantage à Indiana mais ça ressort…

Il était sans doute temps que ce « road trip » à l’Ouest se termine pour Indiana (13 victoires – 10 défaites) qui accueille Chicago mardi. Les Kings, qui retrouvent l’équilibre (11 victoires – 11 défaites), rejouent le même soir à Phoenix.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.