Phoenix : petits mais costauds

On leur promettait d’être massacrés sous les panneaux, et finalement, les Suns réalisent un exploit rare : dominer les Wolves aux rebonds. Il faut le faire quand on a que le duo Lopez-Frye à proposer pour lutter face au tandem Love-Milicic.
A l’arrivée, Phoenix arrache la victoire grâce également à sa marque de fabrique : le shoot à 3-points et le jeu rapide.

« On avait vraiment besoin d’une victoire comme celle-ci ».

Alvin Gentry est soulagé. Son équipe n’a pas défendu mais elle a gagné en prenant du plaisir. C’est l’essentiel. Steve Nash à la baguette (19 passes) pour mettre tout le monde en valeur. Des shooteurs en grande forme (15/27 à 3-points). Un jeu alerte, spectaculaire et efficace.

« Tant qu’on jouera avec cet enthousiasme, on pourra gagner. On est une équipe qui a besoin de prendre du plaisir, de sourire, de s’encourager… C’est notre jeu. C’est comme ça. »

Pas loin d’être All-Star cette saison, Jason Richardson est le symbole de cette équipe. Il n’a jamais été un grand défenseur mais c’est un formidable attaquant. Et comme ses coéquipiers, il sait que marquer des points, ça se mérite. Il faut d’abord prendre des rebonds, à défaut de défendre.
Et J-Rich a montré l’exemple : 29 pts mais 8 rebonds. Pareil Channing Frye. Lui non plus n’est pas le genre à s’arracher au rebond. Mais face à la frontline Beasley-Love-Milicic, il se mêle à la bagarre et prend 9 rebonds, tous défensifs. Bien sûr, en attaque, il reste lui même : 7/12 à 3-points !
A l’arrivée, face à ce hourra basket où les grands jouent à 5-7 mètres, Minnesota craque. Un revers de plus. La défense est trop naïve. Sans doute que les Wolves veulent défendre. Mais leur lecture de jeu, notamment sur les transitions est catastrophique. Steve Nash s’est régalé…