En quête d’une 13ème victoire d’affilée, les Mavs ont chuté la nuit dernière. A domicile, et face à des Bucks qui, jusque-là n’avaient pas montré grand chose cette saison.
Pire, Dallas menait de 20 points dans le deuxième quart-temps…
Oui, les Mavs menaient 42-22 et franchement, personne n’aurait alors misé le moindre cent sur une victoire des Bucks. Mais Milwaukee a eu le mérite de ne jamais paniquer. Un 11-0 infligé aux coéquipiers de Dirk Nowitzki a eu le mérite de les maintenir dans le match. Avec 9 points de retard à la pause (52-43), ils avaient laissé passer l’orage et limiter les dégâts.
Au retour des vestiaires, la tendance se confirme avec des Bucks qui décident de frapper là où ça fait mal : sous les panneaux. Andrew Bogut (10/12 aux tirs) fait très mal, soutenu par un banc enfin efficace. Aux abonnés absents depuis le début de la saison, les Dooling, Douglas-Roberts et autre Gooden (qui revenait de blessure) font très mal. A la baguette, du grand Brandon Jennings (23 pts, 10 pds, 5 rbds), à la fois rapide dans ses pénétrations et adroit de loin.
Résultat : Dallas ne mène plus que 75-74 à l’entame du money time. Dirk Nowitzki vient de récolter une technique pour protestation. C’est le signe que Dallas ne maîtrise pas son sujet.
Pourtant, les Mavs vont plutôt bien démarrer la dernière période, s’offrant un mini-break de cinq points (84-79) grâce à Shawn Marion et Nowitzki. Sauf que les Bucks vont répondre par un terrible 14-0 ! Andrew Bogut est monstrueux dans la raquette, enchaînant les dunks.
Les Mavs parviendront à recoller au score (101-99, -2) à 32 secondes de la fin. Mais Dirk Nowitzki va alors manquer un shoot à 2 mètres. Derrière, Dooling met ses deux lancers, et voilà comment Milwaukee s’impose au finish : 103-99.
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