Victor Oladipo s’affirme comme le patron des Pacers

Fin août, on apprenait que Victor Oladipo avait réuni ses coéquipiers à Miami pour un mini-stage, s’occupant de tout, de l’hébergement, des repas, des coaches et du reste. Un vrai leader alors qu’il y a un an, tout le monde se demandait s’il avait la carrure pour faire décoller sa carrière après des passages contrastés au Magic et au Thunder.

Aujourd’hui All-Star, Most Improved Player en titre et auteur de playoffs de qualité, Oladipo est tout simplement le patron de sa formation, et Doug McDermott, qui l’avait croisé à OKC, peut témoigner du changement.

« C’est la première fois que je prends part à quelque chose comme ça en NBA, et j’ai trouvé que Victor avait fait quelque chose de grand. Tous les soirs, on faisait quelque chose pour être soudés collectivement. »

Il y a un an, Oladipo s’interrogeait sur ses capacités…

Arrivé aux Pacers la saison passée, Darren Collison confirme que son coéquipier a changé de dimension, et qu’il souhaite se comporter en meneur d’hommes. Un vrai « franchise player ».

« L’an passé, il n’était pas certain de pouvoir être LE gars de la franchise. Il était plutôt du genre à se dire : « Attendons de voir ce qu’il va se passer cette année. », explique Collison sur le site officiel de la franchise. « Aujourd’hui, après une saison au compteur, il est plutôt du genre : « Je suis LE gars. Je vais être le leader de cette équipe par tous les moyens. On peut le voir dans son attitude. Cette année, ce n’est pas simplement le fait d’être All-Star, mais plutôt : « Je suis All-Star et mes coéquipiers vont me suivre aussi. » Sur le terrain, on le verra beaucoup épauler les joueurs et faire les actions nécessaires pour les impliquer. Je suis enthousiaste à l’idée de le voir jouer. »

Pour motiver Oladipo, et lui permettre de franchir un palier, l’un de ses coaches particuliers a trouvé la solution : lui parler de Kobe Bryant.

« Quand on regarde des grands joueurs comme Kobe, ils ont dû progresser dans chaque domaine » rappelait Al Watson. « Si son shoot au large ne rentre pas, il doit apprendre à aller ailleurs, au poste bas, pour aller chercher des fautes. Il doit savoir attaquer à travers toutes les facettes de ce jeu. On fait aussi du sprint, aller dans ses spots, trouver des tirs ouverts…  Il veut exceller. Peu importe où on est, ses obligations, il veut s’entraîner. Tout est programmé, il n’est pas question de faire la fête. Parfois, je vois qu’il ralentit un peu la cadence. Alors je dis : « Qu’est-ce que ferait Kobe ? ». On peut alors le voir retrouver son meilleur niveau ».