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Roy Hibbert victime de l’évolution de la NBA

Double All-Star en 2012 et 2014, mais aussi second du vote du Defensive Player Of The Year à 28 ans, Roy Hibbert faisait partie des meilleurs pivots de la NBA. C’était il y a quatre ans seulement. Hier en gros. Mais aujourd’hui, à 32 ans, Roy Hibbert a complètement disparu de la circulation, et ce n’est pas certain qu’on le revoie un jour en NBA.

« Ça me surprend, et j’en ai parlé avec Roy. Il pourrait toujours jouer en NBA » assure Frank Vogel, son ancien coach à Indiana. « Mais la NBA a changé, à la fois dans sa vision globale mais aussi par rapport à ce qu’on faisait à l’époque aux Pacers. Il y a une évolution sévère dans la manière de jouer en NBA, et il en est la victime. »

Pourtant, les pivots à l’ancienne n’ont pas disparu de NBA. Rudy Gobert, Dwight Howard, Steven Adams, Marcin Gortat ou encore DeAndre Jordan sont titulaires en NBA sans s’écarter du cercle et ils ont un rôle important dans leurs équipes.

« Ça craint… et j’imagine que c’est la voie prise par la NBA aujourd’hui : du jeu plus rapide, plus de rythme, et je ne sais pas si les équipes veulent prendre le risque de prendre un intérieur qui ne bouge pas autant » réagit Paul George sur FiveThirtyEight. « Mais on voit que quelqu’un comme Marjanovic, qui est le plus grand joueur de la NBA, a un boulot en NBA. Donc je ne suis pas sûr… Mais je pense que Roy reste idéal pour une équipe qui a besoin de quelqu’un pour protéger le cercle. »

Un pivot moderne doit être mobile et athlétique

Mais « protéger le cercle » a aussi évolué en NBA. On ne demande plus seulement à un grand de se poster sous le cercle et attendre qu’un attaquant pénètre. Il doit être mobile. Il doit avoir de la détente. Il doit lire le pick-and-roll. Il doit aussi s’habituer à des attaquants de plus en plus agressifs et malins.

« On le voit avec Rudy Gobert et Joel Embiid » poursuit Frank Vogel à propos de la mobilité. « On le voit aussi sur les autres postes. Les extérieurs doivent apprendre à défendre sur quelqu’un comme James Harden sans faire de faute et sans baisser les bras. »

Autre élément important : quitter la côte Est. Capable de tourner à 22 pts de moyenne face au Heat en playoffs, Roy Hibbert s’est retrouvé aux Lakers dans une équipe à la dérive mais dans une conférence où le jeu est davantage ouvert.

« À Indiana, on avait des concepts, et on n’était pas si impacté que ça par ce qu’il ne savait pas faire car on obligeait les attaques à pénétrer » se souvient David West. « Ce qui lui a fait mal, et il ne le maitrisait pas, c’est de quitter Indiana pour l’Ouest. Tout est largement ouvert et c’est basket complètement différent. »

Après une saison comme titulaire aux Lakers, Roy Hibbert avait signé comme free agent aux Hornets. Hélas pour lui, même dans une franchise de l’Est, il ne parviendra pas à faire son trou, et il sera d’abord transféré aux Bucks, puis envoyé aux Nuggets où il ne jouera que six matches. Et depuis… plus rien…

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