S'il y en a un qui profite de l'absence de Ricky Rubio, c'est bien lui.
Après voir totalisé 5 minutes et 34 secondes de temps de jeu sur les cinq premiers matches du Jazz en playoffs, Alec Burks tourne à 19 minutes de moyenne sur les trois derniers.
Sorti de sa boîte dans le Game 6 contre OKC avec 11 points, l'arrière profite au mieux des minutes laissées par l'Espagnol et redistribuées par Quin Snyder entre Dante Exum et lui. Cette nuit, le premier a apporté sa pierre à l'édifice avec 9 points, 4 rebonds et 2 passes en 18 minutes et un +/- de +10, le second a carrément posé son empreinte sur la victoire des siens avec 17 points à 7/11, 6 passes, 4 rebonds, 1 interception et un contre. Le tout en seulement 22 minutes, et en participant à la belle défense du soir sur James Harden.
Jae Crowder (15) & Alec Burks (17) combine for 32 PTS off the bench to propel @utahjazz in Game 2 on the road! #TakeNote #NBAPlayoffs pic.twitter.com/m0aQS1nkAp
— NBA (@NBA) 3 mai 2018
“Le truc le plus important chez lui, toute l'année, ça a été la finition, le mode attaque, c'est ce qu'il fait, il va chercher des paniers” note Donovan Mitchell. “C'est ce qu'il a fait toute l'année et ce soir il a élevé le niveau en attaque et en défense, par sa voix, par son agressivité, par toutes ces petites choses qu'il fait défensivement, par sa manière de communiquer.”
Sa manière de communiquer ? Sûrement pas la même sur le terrain et en dehors. Il n'y a qu'à voir cette scène cocasse en conférence de presse, après la rencontre, quand Joe Ingles dit aux journalistes qu'il ne partira pas tant qu'ils n'auront pas posé de questions à son camarade. Les deux volontaires ne vont pas être déçus.
Première réponse : “J'ai réussi à faire des actions qui comptent”.
Deuxième réponse : “Je profite simplement des opportunités.”
Un laconisme qui fait bien rire ses coéquipiers.
Alec Burks is a man of few words. #utahjazz #TakeNote #nba pic.twitter.com/mx8jl45EA6
— Jeremiah Jensen (@JJSportsBeat) 3 mai 2018