Cette nuit face aux Raptors, Bradley Beal est devenu complétement fou. L’arrière des Wizards n’a pas apprécié la 6e faute sifflée (sévèrement) à son encontre, synonyme de retour sur le banc à cinq minutes de la fin de ce Game 4. Les deux équipes étaient à égalité et l’arrière réalisait son meilleur match de la série (31 points à 10/19 aux tirs). « J’étais sous le coup de l’émotion, de la colère, la frustration », décrit l’arrière. « J’ai dit aux autres que nous allions gagner quand même. Surtout en ayant John toujours en jeu. »
La sortie de Bradley Beal aurait pu être le tournant de la rencontre. Mais pour l’emporter, Washington a effectivement pu compter sur l’autre homme fort de la propulsion arrière, John Wall. « Quand Brad est sorti, je savais que je devais faire tout ce qu’il fallait », note le meneur. Passe de alley-oop vers Markieff Morris, lay-up main gauche en transition, petit fadeaway sur la ligne de fond à une minute du terme synonyme de dagger…
John Wall, auteur de 27 points (10/24), 14 passes et 6 rebonds, a sorti toutes les actions décisives pour assurer l’égalisation de son équipe.
Une équipe qui apprécie d’être dos au mur
« Il rentre de gros tirs, dit de lui son coach Scott Brooks. C’est un créateur. C’est ce que vous voulez et ce que vous attendez de lui. Nous avions besoin de lui pour passer à la vitesse supérieure. Il l’a très bien fait. » Au point de recevoir les habituels chants de « MVP » scandés par son public alors qu’il se présentait sur la ligne des lancers-francs.
« On a juste une grande force de combat en nous, lâche l’intéressé après la rencontre. Comme on était mené 2-0, beaucoup de gens ont écrit que nous allions être balayés. Je suppose que lorsque la pression est sur nous, nous aimons aller au devant de la scène. Ce n’est pas une bonne position mais on montre qu’on peut être à la hauteur. »
À voir maintenant si les Wizards peuvent puiser dans cette énergie pour s’imposer aussi à Toronto, ce qu’ils devront faire au moins une fois pour remporter la série.