Les Lakers ont confirmé cette nuit leur bonne forme du moment. Grâce aux 26 points d’un impeccable Brandon Ingram, et les 21 unités de Julius Randle, les Lakers ont dominé les Suns (112-93). Ces derniers, qui évoluaient sans Devin Booker, ont tenu le choc pendant une partie du match avant de céder en fin de troisième quart-temps. Troisième victoire de suite pour ces Lakers convaincants, et surtout 11e victoire sur leurs 15 derniers matches !
Sans Devin Booker, la grande question est de savoir qui va hériter de ses (19) tickets shoots ? Tyler Ulis, son remplaçant dans le cinq, va connaitre un bon passage dans le deuxième quart avec quelques jumpers mais va globalement passer une sale soirée. Même constat chez Dragan Bender, qui s’acharne derrière l’arc mais ne trouve pas la mire.
Julius Randle « marche » sur Dragan Bender
L’intérieur des Suns passe une d’autant plus mauvaise soirée que son vis-à-vis s’amuse avec lui en attaque. Beaucoup plus puissant, Julius Randle s’impose sans problème dans la raquette. Le Laker score rapidement huit points à 4/4 aux tirs, avec toujours la même idée s’enfoncer pour terminer main gauche. Lopez fait aussi mal à Chandler, non pas au poste bas lui, mais avec ses tirs à 3-points. Le pivot des Lakers ne fait que tirer de loin dans ce match (4/6) alors que l’ailier fort passe donc la soirée dessous… Pour se maintenir, les Suns s’en remettent à TJ Warren. Actif au rebond offensif, comme Chandler, il se fait régulièrement oublier par la défense adverse et coupe dans les bons timings.
Une autre ressource en points pour les Suns s’appelle Josh Gray. Le rookie, en contrat de 10 jours, joue plutôt très juste. En égalité parfaite à la pause (57-57), les deux jeunes équipes ne se quittent pas au score jusqu’à la fin du troisième quart. C’est là que les Lakers commencent à faire la différence. Entre les gros contres de Josh Hart sur Warren, d’Ingram sur Jackson… on constate des sursauts défensifs côté locaux. Résultat : les Suns sont beaucoup moins fringants collectivement. Chacun commence à y aller de son tir plus ou moins forcé, entre Ulis, Bender ou Daniels.
Les Lakers et leurs transitions fatales
Les Lakers n’en demandent pas tant pour accélérer derrière. Grâce à la belle entrée de Kuzma, qui score tant de loin que sur un énorme dunk en trailer, les Angelinos font la différence sur transition (104-93). Clarkson, pas du tout dans son match jusqu’ici, score enfin sur les drives. Mais c’est surtout Ingram qui fait la différence. Actif au rebond défensif, il est la véritable rampe de lancement de son équipe et imite plutôt bien Lonzo Ball. Embarqué dans son duel de jeunes loups avec Josh Jackson, actif lui aussi mais avec plus de déchets, Ingram évolue un ton au-dessus. À l’image de son gros dunk qu’il envoie en drivant le rookie.
Sérieux en première période, les Suns (18 victoires – 37 défaites) ont complètement perdu pied en seconde en se montrant incapables de scorer… dans les cinq dernières minutes du match ! C’est leur troisième défaite consécutive avant d’accueillir dès cette nuit les Spurs. Dynamique inverse donc pour ces Lakers (22 victoires – 31 défaites) qui enchaînent avec la réception du Thunder jeudi, chez qui ils s’étaient imposés il y a quelques jours.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.