Précieux avec ses 8 points et 6 rebonds en sortie de banc dans la victoire des siens à Brooklyn (109-94), Thon Maker continue sa progression discrète, dans une équipe des Bucks qui reste sur six succès sur les sept derniers matchs, depuis le licenciement de Jason Kidd. Pour Basket USA, il revient sur sa saison « sophomore » et sur la possible arrivée de son frère Matur (2m08, 20 ans) en NBA, lui qui a également tapé dans l’oeil des scouts NBA.
Nouveau match et nouvelle sortie intéressante pour vous…
J’essaye juste de respecter les consignes du coach mais aussi de me rendre utile au collectif. Je sais que je suis jeune, mais je veux aider et ce genre de match est très utile car j’ai de l’impact et je m’inclus parfaitement dans le collectif. Que je joue 5 ou 25 minutes m’importe peu pour l’instant, car je veux progresser. Jouer avec des gars comme Giannis, John Henson et tous mes autres coéquipiers m’aide et je veux tout donner pour eux. On a gagné un match important pour nous, car ce n’est pas facile de venir gagner à Brooklyn.
Que pensez-vous de votre progression depuis le début de la saison ?
Je me sens plutôt bien et je suis content de ma progression. Vous savez, je sais d’où je viens et je suis conscient de l’opportunité. Je veux apprendre chaque jour et avancer. Je suis jeune, mais j’en veux toujours plus. Après chaque entrainement, chaque match, chaque discussion avec les coaches ou avec mes coéquipiers, je veux prendre conscience que j’apprends quelque chose. Je suis quelqu’un qui sait ce qu’il veut. La vie m’a appris certaines choses depuis que je suis né, et il faut toujours être dans une dynamique constructive.
« Vin Baker sait de quoi il parle »
Comment les choses se passent avec le nouveau technicien, coach Prunty ?
Très bien, mais vous savez Coach Prunty est déjà bien connu du groupe. Il faisait un super travail en tant qu’assistant, mais aujourd’hui il est le maître à bord. Ça se passe très bien, il aime aider les jeunes et pousse le groupe à avancer. Il a été entraineur à l’étranger également et il aime voir que son groupe avance et progresse. Il me rappelle certains entraineurs de lycée, très passionnés et qui regardent toujours vers l’avenir en incluant les jeunes pousses dans le groupe. Les résultats parlent pour lui pour l’instant, donc on espère que ça va continuer comme ça le plus longtemps possible.
Vous travaillez également avec l’ancienne gloire locale, Vin Baker…
Oui, c’est un gars super. Il a de l’expérience et à joué en NBA durant de très longues années, donc tu ne peux que l’écouter. On bosse beaucoup sur le physique et sur les mouvements postes bas, car je sais que je dois encore beaucoup travailler cet aspect de mon jeu. C’est intéressant de bosser avec Vin car il est toujours en train d’expliquer et de décortiquer mes mouvements. Il sait de quoi il parle, c’est certain. On se chauffe de temps en temps sur des concours de tirs, et je le bats souvent grâce à mes tirs longue distance ! (sourire).
Pour finir, un mot rapide sur votre petit frère, Matur, qui devrait vraisemblablement se présenter à la prochaine Draft ?
C’est un phénomène ! Il bosse beaucoup et je pense qu’il va en surprendre plus d’un. Il aime le jeu, il aime marquer et je pense qu’il a tout pour être drafté assez haut. Il bosse dur avec ses coaches et il sera prêt. Dans la famille, nous sommes des guerriers et on est très ambitieux. Matur a encore cinq mois pour être prêt. C’est un joueur différent de moi, car il aime beaucoup plus marquer que moi. J’essaye d’être un « all around player », plus complet, alors que lui est encore super focalisé sur le scoring. Mais il va apprendre et devenir un super joueur, j’en suis certain et je suis aussi là pour l’aider à avancer.
Propos recueillis à Brooklyn