Au regard des performances et de l’attitude de Donovan Mitchell depuis le début de saison, ça devait arriver : l’arrière du Jazz est une petite bombe, toujours prête à exploser et faire monter la température. Dans une soirée où tout fonctionne, cela donne donc 41 points à 13/25 au shoot, 6/12 à 3-pts et 9/11 aux lancers-francs face aux Pelicans. On peut ajouter les 4 passes et les 4 rebonds, pour une ligne de statistique complète.
Depuis Blake Griffin en 2011, aucun rookie n’avait inscrit plus de 40 points et Donovan Mitchell se permet même de s’emparer du record de franchise, qui appartenait à Darrell Griffith, avec 38 unités depuis 1981. Une performance majuscule, historique, pour un joueur arrivé en NBA avec la réputation d’être surtout un super défenseur…
« Je n’ai pas de mots », a commenté l’ancien de Louisville. « J’avais Jonas Jerebko qui me soufflait dans les oreilles que je devais continuer de shooter. Même quand ce n’était pas des bons shoots. Il me disait de continuer d’être agressif. Le coach me le disait aussi. Tout le monde. »
En effet, pourquoi se priver d’un tel talent offensif ? Donovan Mitchell n’a peur de rien. Il va dans la raquette, au contact de DeMarcus Cousins, ou allume de loin. Et ses 41 points sont extrêmement utiles puisqu’ils permettent d’arracher une victoire précieuse. La soirée parfaite donc.
« C’était génial d’avoir une telle ovation. Je suis quasi certain que j’ai eu le sourire durant mes six derniers points marqués. Je l’ai toujours. »
Au lendemain de l’annonce des rookies du mois – Ben Simmons à l’Est, Kyle Kuzma à l’Ouest – Donovan Mitchell a envoyé un message clair et net : il faudra compter avec lui cette saison dans la course au rookie de l’année.
Rudy Gobert n’a pas manqué de le souligner : « Quelqu’un n’a pas apprécié le rookie du mois. »
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