Première réunion de crise aux Pacers

Après avoir débuté la saison avec cinq victoires en huit matches, les Pacers sont vite retombés de leur nuage, et cette nuit, ils ont encaissé une 4e défaite de suite. Certes, Domantas Sabonis n’était pas là pour la seconde fois, mais c’est la manière qui pose problème avec une défense transparente depuis le début de saison. Résultat : après la rencontre face aux Pistons, joueurs et coaches se sont réunis pour mettre tout à plat.

« On vient de perdre quatre matches de suite et on en a parlé » raconte Thaddeus Young sur USA Today. « Le coach a parlé, j’ai parlé, quelques autres joueurs aussi. On sait ce qu’on a à faire. Beaucoup d’entre nous sont déjà passés par là. Ça reste le début de saison, mais lorsqu’on perd quatre matches de suite, on a des choses à se dire. On préfère tuer ça dans l’oeuf avant que ça nous échappe. »

Pas question en revanche de révéler la teneur de la discussion.

« On a parlé entre nous de quelques trucs qu’on doit corriger » poursuit Cory Joseph. « On garde ça en interne. On espère rebondir, mais on peut parler autant qu’on veut, quand le match arrive, il faut être capable de l’appliquer. »

La bonne nouvelle, c’est que le prochain adversaire est largement à leur portée puisqu’il s’agit de Chicago.

« On ne peut pas avoir un état d’esprit négatif aussi tôt dans la saison » rappelle Myles Turner, « mais on doit mettre les choses en route. Gagner à Chicago est impératif pour nous. »

Un mal pour un bien pour révéler l’identité du groupe

Même si les joueurs ne veulent rien révéler sur la teneur de cette réunion, le coach confirme que le problème est bien défensif avec 107 points encaissés sur 100 possessions, et 110 points encaissés par match.

« En défense, on sait qu’on doit faire mieux » confirme Nate McMillan. « On doit s’impliquer en défense car actuellement les équipes shootent à un haut pourcentage contre nous. De partout sur le terrain, aussi bien à 3-points qu’à mi-distance. Il faut qu’on continue à travailler ensemble. C’est comme un mariage, ça prend du temps pour tout assembler. »

Quant à Victor Oladipo, il raisonne comme son ancien coéquipier Russell Westbrook. Pour lui, c’est un mal pour un bien.

« Ça craint de ne pas gagner de match depuis un bon bout de temps, mais ça fait partie du sport, et de la NBA » conclut Oladipo. « Parfois, on se retrouve dans des séries de défaites. Tout dépend de la réaction de l’équipe. C’est ce qui sépare les bonnes des très grandes équipes. On doit découvrir quelle type d’équipe on va devenir. »