Kyle Lowry et DeMar DeRozan ont stoppé leur cuisine Uber

Si le rookie Malik Monk semble déjà fatigué de la routine des joueurs NBA, Kyle Lowry et DeMar DeRozan ont eux brisé leur petite habitude des trois dernières années.

Lors des matches en déplacement, les deux All-Stars des Raptors terminaient les shootaround avec les obligations médiatiques pour ensuite quitter la salle d’entraînement grâce à un chauffeur Uber.

« Ça a commencé il y a trois ans », explique Kyle Lowry à ESPN. « Quand les shootaround se terminent, certains continuent de tirer, d’autres font des interviews et ça dure une heure et demie. Et les autres attendent. J’en avais marre d’attendre donc j’ai commencé à appeler des Uber, pour rentrer le plus vite possible, afin de me reposer davantage. »

L’aventure va donc durer trois années, avec quelques moments comiques puisque Kyle Lowry n’avait pas inscrit son véritable nom sur la plateforme Uber. Les chauffeurs étaient parfois surpris…

« Ils prenaient simplement deux gars », se souvient le meneur. « Ils nous demandaient si on était bien untel et untel. »

Parfois, quand ils n’étaient pas reconnus, les critiques fusaient sur les Raptors. Ce qui faisait rire les deux All-Stars.

Pour changer la culture de la franchise

Désormais, ils prennent à nouveau le bus de l’équipe. Pour une raison simple : le GM Masai Ujiri a demandé une remise à zéro de l’identité de la franchise. Cela passe donc par une prise de conscience collective.

« C’est une règle imposée pour notre équipe », poursuit Kyle Lowry. « Pour qu’on soit sur la même longueur d’onde, et on l’a pris en compte. »

Surtout que l’attente qui dérangeait tant Kyle Lowry est terminée puisque les Raptors ont déplacé les interviews avec les médias avant le shootaround. Ainsi, quand ce dernier se conclut, les joueurs peuvent rentrer immédiatement, tous ensemble.

Il n’y a donc aucun regret pour DeMar DeRozan d’abandonner le confort d’une voiture Uber puisque ce n’était pas systématique.

« On attendait dehors et le chauffeur était perdu » se souvient-il. « C’est arrivé à de nombreuses reprises et parfois on a même pris le bus avec tout le monde car le Uber n’était pas encore là. »