Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde. De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial.
Cette série de portraits leur est dédiée.
Gizem et Asuman, responsables de table
Le match débute dans un peu plus de trente minutes et selon un cérémonial très précis, Gizem et Asuman arrivent sur le terrain, portant chacune bien en évidence un ballon dans la main. Une fois arrivées au milieu du terrain, les deux responsables de la table de marque présentent les deux balles à un officiel qui en choisit une pour la rencontre.
« Je n’aime pas trop faire ce truc, c’est un peu ridicule je trouve, mais c’est comme ça », soupire Gizem.
Ces deux basketteuses de 22 ans s’occupent depuis le début du tournoi de la table de marque. Elles doivent actualiser le score et contrôler l’horloge.
« On a l’habitude, on fait ça pendant la saison d’Euroleague pour l’Efes Pilsen Istanbul, poursuit Gizem. Il y a plus de procédures et plus de pression lors du championnat du monde, surtout depuis le début de la phase finale, car tous les matches sont importants, mais c’est quand même un peu la même chose. »
Ce qui change en revanche, c’est la possibilité de voir autant de stars en si peu de temps.
« L’autre jour, Kevin Durant est venu s’étirer en posant son pied juste devant moi, raconte Asuman. J’aurais pu avoir une conversation avec lui, c’était une situation assez drôle. »
Mais les deux jeunes filles le savent, il est strictement interdit de se comporter en fan. Impossible de prendre des photos, de demander des autographes aux joueurs ou d’exploser de joie à chaque victoire turque.
« Il faut savoir se contrôler, explique Gizem. Mais on est assises aux meilleures places dans la salle pour suivre le match, donc on peut bien faire un effort en contrepartie. Après, si la Turquie gagne dimanche, c’est sûr que je deviendrais folle. Et qui sait, je me mettrais peut-être même à pleurer ! »