Le shoot décisif d’Avery Bradley dans le Game 3 face aux Cavaliers est le dernier bel exemple en date qu’un bon système en sortie de temps mort demeure une arme létale dans le basket.
Même si durant la saison, l’immense talent des joueurs fait souvent oublier l’impact des coaches sur les parties.
« C’est une situation critique pour plusieurs raisons, mais la réussite dans cet exercice offre beaucoup de confiance envers vos joueurs », explique Rick Carlisle au site de la NBA. « La ligue évolue, avec une montagne de dollars qu’on peut miser sur les joueurs, mais les matches se jouent sur une ou deux possessions. C’est incroyable. Même un panier après temps mort dans le premier quart-temps peut faire la différence entre gagner et perdre une partie. »
Parmi les meilleurs techniciens dans ces systèmes en sortie de temps mort, on retrouve donc Rick Carlisle et Brad Stevens mais également Doc Rivers, Erik Spoelstra et Gregg Popovich.
« Doc est, de ce que j’ai vu, le meilleur », avance Tyronn Lue. « J’étais avec lui pendant quatre années à Boston et chaque shootaround, il dessinait six actions et les testait avec les joueurs, pour voir si cela fonctionnait ou non. Chaque fois qu’il avait arrêté une action, je l’ai noté et mis dans un carnet. On ne les a pas toutes utilisées, mais elles étaient dans notre esprit. »
Aujourd’hui, c’est Brad Stevens qui semble le plus inventif. Egalement car le coach des Celtics est un gros bosseur.
« Il faut regarder certains matches cinq ou six fois. Il faut étudier constamment. On ne fait que voler des éléments à d’autres. Parfois ça marche, parfois non », résume l’entraîneur. « J’ai pris à tout le monde, je l’ai déjà dit au moment de mes années à l’université. J’ai appris de chaque vidéo. »
De quoi pouvoir remporter un match de playoffs dans la salle du champion en titre.
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