Après des saisons historiques sur le plan des défaites, Philadelphie a retrouvé le sourire avec Joel Embiid. Bryan Colangelo, qui a débarqué dans la franchise en avril 2016, est là pour faire éclore « The Process ».
« Je n’ai jamais utilisé ce mot », rappelle pourtant le dirigeant au USA Today. « Joel l’a parfaitement résumé : tout est un processus. Construire une équipe demeure un processus. Son retour de blessure également. Il n’y aucune raison de se focaliser sur ce mot en particulier. Mais c’est simple et les gens ont réussi à s’emparer du concept. Mais si je devais le dire avec mes mots, alors si le projet, avant, était de perdre, maintenant il est de gagner. Sur la durée. »
Sam Hinkie, le prédécesseur de Bryan Colangelo, avait ainsi théorisé la démolition de la franchise pour repartir de zéro à partir de choix de Draft élevés. Désormais, le nouveau GM de la franchise doit faire fructifier cette situation avec beaucoup de jeunes joueurs talentueux. Et un coach qui voit enfin du positif.
« C’est un plus grand projet que je ne l’imaginais. On a complément transformé notre infrastructure, en tenant toujours compte des stats avancées. Mais on a complètement transformé notre approche de la prise de décision. Brett Brown a gardé la tête haute, maintenu une attitude positive. J’ai vu un homme fatigué, épuisé et qui voulait vivre quelque chose de meilleur. On a compilé nos notes pour changer de direction. »
L’ombre encombrante de Sam Hinkie ?
Comment vont-ils ramener les Sixers au sommet de la NBA ?
« Avec ce que Joel a prouvé quand il est en pleine santé et ce que nous attendons de Ben Simmons, on a deux joueurs qui peuvent transformer les choses, ce qui n’arrive pas souvent. »
Deux joueurs obtenus grâce aux manoeuvres de Sam Hinkie. À Philadelphie, l’ancien GM fait désormais l’objet d’un culte étonnant qui n’inquiète pas vraiment Bryan Colangelo…
« Ça ne peut pas me préoccuper. Comme durant ma première conférence de presse, on m’a posé des questions à ce sujet et j’ai dit que Sam avait fait du très bon travail pour positionner l’équipe pour le futur. L’un des choses que je devais faire, c’était changer l’image même du club. Reconstruire des relations nécessaires pour travailler à retrouver le succès ».
Notamment auprès des agents, de la presse ou des autres dirigeants, Sam Hinkie ayant été critiqué pour agir de façon trop mystérieuse et distante, dans un univers NBA qui n’était pas habitué à de telles méthodes.