Le 1er février 1999, les Lakers et les Rockets s’affrontent au Forum d’Inglewood dans une rencontre qui marque le début d’une nouvelle ère : la NBA sort d’un lockout douloureux, Michael Jordan a annoncé sa deuxième retraite et la physionomie de la ligue a complètement changé. Scottie Pippen a notamment rejoint Houston pour tenter de glaner un septième titre aux côtés de Hakeem Olajuwon et Charles Barkley.
À Los Angeles, Kobe Bryant commence suffisamment à émerger pour incarner un soutien de poids pour Shaquille O’Neal.
Sur le terrain, Hakeem, Kobe, le Shaq, Pippen, Barkley, Rodman
Ce soir-là, l’atmosphère est électrique, sans doute aussi parce que Dennis Rodman joue à Los Angeles face à son ancien coéquipier du deuxième triplé chicagoan. Sans doute aussi parce que Michael Jordan est au bord du terrain, en simple spectateur, avec son index droit bandé suite à une opération d’un tendon (quelques mois plus tôt, Sa Majesté s’était en effet blessé en coupant un cigare).
Sous ses yeux, Kobe Bryant se livre alors en spectacle, toujours prêt à briller devant son idole, quitte à parfois oublier l’équipe. L’arrière enchaîne les tirs mais Scottie Pippen n’a aucune envie de lui laisser les lumières, et le vétéran répond lui-aussi. Entre les deux hommes, Dennis Rodman fait du Rodman et le public est ravi, après des mois de sevrage.
Michael Jordan démangé par le désir de jouer
Au bord du terrain, Michael Jordan en rit, mais on le sent presque prêt à rentrer sur le terrain, quelle que soit l’équipe… Difficile pour la plus grande star de l’histoire de la ligue de ne pas être démangé par l’amour du jeu.
Ce match est aussi l’occasion de revoir de vielles connaissances tels que Rick Fox, célèbre ailier angeleno passé par les Celtics mais aussi la série OZ, Antoine Carr, Brent Price, Robert Horry, Othella Harrington ou encore de se rappeler que certains pieds levés pouvaient aussi susciter la polémique, bien avant Draymond Green… N’est-ce pas Dennis ?
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