Quand le talent de Kevin Durant rattrape les approximations des Warriors

L’adaptation de Kevin Durant se déroule plutôt bien à Golden State. Mieux : il a déjà sauvé son équipe d’une possible défaite contre les Suns. Effectivement, l’ancien ailier du Thunder a collé 37 points à 62% de réussite dans l’Arizona, dans une rencontre où l’animation offensive des Warriors a montré des signes de faiblesse.

« On était frustré en première mi-temps, on pouvait le voir », souligne Steve Kerr à ESPN. « On a une nouvelle équipe, de nouveaux visages, mais même pour ceux qui étaient déjà là, c’est nouveau. »

Si Stephen Curry et Kevin Durant ont fait le boulot, le reste de l’équipe a bégayé son basket avec 16/45 au shoot, soit 32%.

« On a eu des shoots ouverts », rappelle le coach. « Mais ce n’était pas de bons shoots en terme de rythme. C’est notre marque de fabrique depuis deux ans. »

Des loupés, un manque de rythme, une équipe physique en face, pour s’en sortir, il fallait un homme providentiel. Ce fut Kevin Durant.

« Mes coéquipiers m’ont fait des écrans et j’ai pris ce que la défense m’a donné. On a manqué de bons shoots, mais il y a du mouvement. »

Plus de lancers-francs tentés par match

Ce sont surtout les 16 lancers-francs tentés et les 15 réussites du MVP 2014 qui ont permis aux Warriors de marquer, même dans des périodes compliquées de la rencontre. Pour Steve Kerr, cette capacité à aller sur la ligne est une nouvelle arme dans l’arsenal des finalistes 2016.

« C’est un élément que nous n’avions pas ces deux dernières années. Avoir un joueur qui peut transformer du rien en quelque chose et ainsi nous obtenir des points. »

Ce n’est que le début de saison, mais la tendance est assez claire. La saison passée, les Warriors shootaient 21.8 lancers-francs par rencontre. Cette saison, c’est 26.3 de moyenne dont 11 pour le seul Kevin Durant. En ce début de saison, c’est précieux pour compenser la maladresse de Klay Thompson, qui est à 3/21 sur ses tirs extérieurs…