Vincent Collet reconduit à la tête des Bleus, le sélectionneur doit désormais gérer l'après-Parker. Dans L'Equipe, le coach est bien conscient des difficultés qui se présentent, après la déception des JO et un groupe qui doit retrouver des certitudes.
“Le seul avantage qu'on puisse déceler dans son départ, c'est la capacité de travailler sur quelque chose de nouveau. Sinon, ce ne sont que des désavantages, comme pour l'Allemagne qui a perdu Dirk Nowitzki ou pour l'Espagne lorsqu'elle perdra Pau Gasol. Peu d'autres équipes avaient un tel leader en Europe. Cela fait longtemps que je dis que, quand il ne sera plus là, on se rendra compte de ce qu'il a apporté. Il va falloir repenser la hiérarchie là où elle était évidente et construire un leadership à plusieurs”.
Avec un Alexis Ajinça exclu suite à des tensions internes, le coup de gueule d'Evan Fournier ou encore la frustration de Nicolas Batum, perdu dans un rôle amoindri, il y a beaucoup de dossiers à gérer pour l'entraîneur, prolongé jusqu'à la Coupe du Monde 2019 ou les Jeux olympiques 2020.
Le cas du Hornet est celui qui l'inquiète sans doute le moins, les deux hommes se connaissant depuis très longtemps. D'ailleurs, Vincent Collet explique que l'arrière/ailier de Charlotte avait rapidement atténué son propos.
“Dans ce qu'il dit, il y avait aussi des choses vraies. Avec l'émergence d'autres joueurs, de Nando [De Colo], Thomas [Heurtel], il avait certainement moins la balle. Mais il a tellement de capacités à dominer un match qu'il n'a même pas besoin d'avoir la balle ! Et il le sera de nouveau [dominateur] comme il a su l'être par le passé. Toutes ces choses-là vont être importantes pour la suite, il va falloir qu'on trouve cet équilibre qui ne sera plus autour de Tony Parker. C'est tout l'enjeu de notre réussite future”.
Suivez toute l'actualité NBA sur la
Suivez nous également sur