La bataille d’Aaron Harrison pour s’imposer en NBA

On se souvient de lui et de son frère, faisant le bonheur de Kentucky il y a maintenant deux ans. Mais depuis, Aaron Harrison a du mal à franchir un palier. Repêché par les Hornets après la draft, il est resté au frais une bonne partie de la saison, et cet été est capital pour lui.

L’an dernier, Charlotte a réalisé une belle saison, atteignant même les playoffs, mais le jumeau Harrison n’en a pas vraiment profité.

« J’étais en train d’apprendre sur la NBA, sur moi-même, et sur ce que j’avais à faire » explique-t-il pour NBA.com.

Cette année, Aaron Harrison a fait le bonheur de la D-League (Oklahoma City Blue/Erie BayHawks) plus que de la NBA. Avec les Hornets, il a joué 21 matches, pour une moyenne de 4.4 minutes et 0.9 points.

Mais il n’a que 21 ans, et son passé avec les Wildcats a montré qu’il avait du caractère et du sang-froid. La franchise de Michael Jordan semble lui faire confiance, et veut lui laisser le temps de se développer. Et Harrison veut en profiter en progressant.

« J’essaye juste de devenir un peu plus fort partout en attaque » raconte-il. « Je ne suis toujours pas aussi efficace que j’aimerait l’être. Je vais être mieux au fil des semaines. J’essaye de me concentrer sur mon niveau de défense, être au bon endroit pour défendre sur mon joueur. Je suis un peu plus puissant aussi, ça m’aide à rester sur mes joueurs et à prendre des rebonds »

L’été commence bien

C’est à Orlando, en Summer League, qu’Harrison doit montrer ce qu’il vaut. Après une entame compliquée (12 points à 2/13 au tir), il monte en puissance avec 15 points contre les Pacers, et 19 contre le Thunder, en plus d’être décisif dans les derniers instants. Tout ce que demande les Hornets.

« Être agressif, réaliser de grosses actions, c’est exactement ce qu’on va lui demander de faire » explique Patrick Ewing, coach de Charlotte en Summer League. « On en a eu besoin, il a répondu présent. Pas seulement aux tirs, il a été décisif, et c’est ce qu’il va devoir faire. »

Mais la passerelle entre la Summer League et la NBA, c’est autre chose. Combien sont-ils à avoir fait leur preuve l’été sans passer le cap en octobre ? L’avantage d’Harrison, c’est qu’il a sa franchise derrière lui. À lui maintenant de saisir sa chance.

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