Quasiment assuré d’être sélectionné en deuxième position de la prochaine draft, Brandon Ingram continue ses « workout » à travers le pays, pour montrer aux différentes franchises ce dont il est capable. Si pour le moment c’est la ville de Los Angeles qui lui est promis, le prospect ne prête que peu d’attention à l’endroit ou il atterrira dans quelques semaines.
« Ça n’a pas d’importance pour moi : qu’importe la franchise qui me prend, c’est là où je voudrais être » confie-t-il dans une interview pour le site Draft Express. « Je n’ai pas de préférence, qu’importe l’équipe, ça ira. »
Plus faible physiquement
En attendant la grande messe, le jeune homme liste les points qu’il doit travailler cet été.
« Je travaille tous les aspects du jeu : conduite de balle, shoot, défense, interceptions, contres… » liste-t-il avant d’ajouter « Et me renforcer, bien sûr. »
Car là où le physique de Ben Simmons est comparable à celui d’un jeune LeBron James, Brandon Ingram ressemblerait plutôt à un Kevin Durant avec ses 89 kilos pour 2m10. Il est d’ailleurs conscient que ce manque de coffre est la principale correction à apporter à son profil.
« Bien sûr que c’est une de mes carences pour passer au niveau supérieur, » avoue le prospect. « Mais c’est quelque chose qui va prendre du temps, donc on fait ce qu’on peut maintenant pour continuer ce qu’on a commencé. »
Il lui faudra soulever beaucoup de fonte et suivre un régime spécial pour changer cela, mais le garçon n’a pas peur des grosses charges de travail, féru d’entrainement comme il est.
« En règle générale quand je me lève, je vais directement au gymnase » explique-t-il. « Vers 6h30 je fais quelques tirs, je cours sur les tapis, et j’attends le prochain entraînement. On s’entraine à 10-20 minutes de là où on vit, et on passe probablement la moitié de notre journée là-bas. »
Plus fort mentalement
Par contre, là où certaines équipes se méfient de l’immaturité de Ben Simmons, Brandon Ingram a lui quelques longueurs d’avance dans le domaine. Etonnement posé pour ces dix-huit ans, l’ailier de Duke doit sûrement un peu de cette sagesse précoce à son futur ex coach, Mike Krzyzewski. Que retiendra-t-il de cet apprentissage avec Coach K ?
« Probablement la responsabilité, le fait d’être responsable des mes propres actes et savoir que je suis toujours épié » abonde-t-il. « Savoir que les enfants me regardent et essayer d’agir de la bonne façon en toutes circonstances. »
Un bon point pour les Lakers, qui ont vécu une saison troublée par « l’affaire D’Angelo Russell »…