Le MVP de la nuit : Damian Lillard déguisé en Stephen Curry (40 pts, 10 pds)

« C’était Stephen Curry déguisé en Damian Lillard ». C’est ce qu’auraient pu déclarer Steve Kerr ou Draymond Green à propos de la performance de Damian Lillard dans la 3e manche. Auteur de 40 pts et 10 pds dans la victoire de Portland, le meneur All-Star a multiplié les tirs à 3-points dans toutes les positions. Même avec des défenseurs sur le nez. Même largement derrière la ligne, et à l’arrivée, il décroche un record de franchise avec 8 réussites sur 13 tentatives.

« On est un peu à court de superlatifs » réagit son coach Terry Stotts. « C’est un tel compétiteur, et personne ne doutait qu’il allait sortir un grand match. »

Plus qu’un grand match, il devient carrément le premier Blazer depuis Clyde Drexler en 1992 à cumuler au moins 40 pts et 10 pds dans un match de playoffs. A propos de perf’ historique, Lillard est aussi le 4e joueur de l’histoire, avec Kevin Johnson, Jerry West et Oscar Robertson à réaliser une telle performance face au champion sortant.

Près de 44 points de moyenne à domicile face à Golden State

Enfin, il n’est que le 4e joueur depuis 50 ans à planter 40 pts à trois reprises face aux Warriors dans la même saison. Les autres ? LeBron James, Kareem Abdul-Jabbar et Jerry West.

A domicile, Lillard est dans son jardin, et en trois matches, il affiche la moyenne hallucinante de 43.6 points face aux Warriors. Stephen Curry ou pas, les Warriors n’ont toujours pas trouvé la solution pour le faire déjouer au Moda Center.

Quant à l’intéressé, il souligne l’impact d’Aminu pour lui libérer de l’espace.

« Quand il est adroit comme ça, il ouvre des espaces et rend notre attaque plus facile. J’ai vite vu ce soir qu’ils allaient être plus agressifs en défense sur moi et j’ai rapidement appelé des pick and roll pour voir comment les Warriors allaient réagir. Les gars ont mis les shoots, « Chief » le premier. Après ça, j’ai pu continuer d’attaquer pour jouer ensuite côté faible. On a su mieux profiter des côtés faibles ce soir et c’est parce qu’Al-Farouq a pu me permettre de leur faire mal sur les prises à deux. »

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