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Interview Clint Capela : « Parfois, on n’est pas tous sur la même longueur d’onde »

Clint CapelaAvant la rencontre face au Warriors, nous avons rencontré Clint Capela pour évoquer sa première partie de saison. Manque de régularité collective, challenges de sa première saison pleine, son travail avec Hakeem Olajuwon, sa sélection au Rising Stars Challenge ou encore sa vision du Hack-a-clint, le Suisse nous offre un diagnostic lucide des difficultés de sa franchise.

Collectivement, à l’image de votre saison, vos deux dernières semaines sont en dents de scie, à quoi l’attribuez-vous ?

Notre gros problème, c’est la constance. Un soir, nous faisons un bon match. Nous sommes présents défensivement. L’intensité est bonne et on arrive à décrocher la victoire. On a du mal à enchainer les matchs au niveau de l’investissement. On n’enchaine pas les bonnes performances défensives, on perd notre fluidité en attaque et c’est ça qui nous tue. Même si le problème vient des deux côtés du terrain, selon moi, c’est en défense que nous devons nous améliorer en priorité.

« Le vétéran de l’équipe, celui qui parle avec tout le monde, c’est Jason Terry »

Même question mais cette fois sur le plan individuel. Pourquoi cette baisse de régime selon vous ?

Vu que c’est ma première saison où je joue vraiment, c’est dur physiquement. J’ai eu cette blessure, il y a de la fatigue et puis on a récupéré Josh Smith dans la rotation donc mon temps de jeu a diminué. Je joue moins 4, je suis utilisé en 5, en back up de Dwight Howard. Comme il joue en moyenne 35, 40 minutes par match, mon temps de jeu est redescendu entre 10 et 15 minutes. Donc c’est un mélange de tout ça.

C’est votre première saison pleine et vous faites connaissance avec le fameux « rookie wall ». Quel est l’ajustement principal pour vous par rapport à la fin de saison dernière ?

Oui, c’est vraiment pas facile. Le fait que nous soyons constamment en dents de scie, ça rend la chose encore plus compliquée. Les joueurs ne sont parfois pas tous sur la même longueur d’onde. Nous avons beaucoup de joueurs d’expérience, beaucoup de vétérans donc ils se gèrent pendant la saison, surtout à l’entrainement. En tant que jeune joueur, j’essaie vraiment de me battre contre cette habitude et de garder une intensité élevée tous les jours.

En parlant de vétérans, quel est ou quels sont les vétérans qui vous ont pris sous leurs ailes pour vous aider à vivre cette première saison pleine ?

(Il réfléchit) Le vétéran de l’équipe, celui qui parle avec tout le monde, c’est Jason Terry. Il me parle beaucoup, il m’explique pourquoi on joue d’une certaine façon, il m’encourage aussi. Dans les vestiaires, c’est toujours lui qui prend la parole.

Hakeem Olajuwon a effectué son retour auprès de l’équipe il y a quelques jours, est-ce que vous pouvez nous parler du travail que vous faites avec lui ?

Avec lui, c’est beaucoup d’explications. En ce qui me concerne, il a ciblé mes qualités et on bosse notamment beaucoup sur mon hook. Il insiste aussi sur le fait que je doive developper un jump shoot pour pouvoir être plus dangereux en attaque. Après c’est surtout des conseils. Il n’est pas là tous les jours, il vient un peu quand il veut. Il va être là pendant une semaine, on parle beaucoup et après c’est à moi de travailler en suivant ses indications.

« Il faut absolument que l’on arrive à construire une base défensive solide »

Dans votre cas, il se focalise plus sur l’attaque, ou est-ce que vous bossez aussi sur la défense ?

L’année dernière, le travail était plus axé sur la défense mais c’est vrai que cette année il a plus mis l’accent sur mon arsenal offensif.

Votre bonne première moitié de saison a été récompensé par une sélection au Rising Stars Challenge, est-ce que vous avez été surpris par cette distinction ?

C’est vrai que je ne m’y attendais pas, tout comme je ne m’attendais pas à jouer autant. Je m’attendais à jouer, mais pas à avoir ce rôle. Avec JB (Bickerstaff) comme coach, cette opportunité m’est un peu tombée dessus et j’ai su la saisir pour m’exprimer. Aujourd’hui, avec le retour de Josh Smith, les choses reviennent à la normale. Je suis retombé dans la place que je pensais occuper au début de saison.

Utah et Portland sont sur vos talons dans la course au playoffs, quel sera la clef de la fin de saison pour rester dans le top 8 ?

Il nous faudra arriver à enfin garder une niveau constant sur plusieurs matchs. Par exemple, il faut absolument que l’on arrive à construire une base défensive solide sur laquelle on peut s’appuyer pour enchainer. Je trouve que lorsque l’on perd, c’est principalement parce que nous manquons d’un socle sur lequel on peut se reposer dans les moments difficiles. Selon moi, c’est vraiment la clef de notre fin de saison.

Pour terminer, parlons de lancers francs ! Vous êtes à 40% de réussite, vous êtes souvent ciblé, tout comme Dwight, par les équipes adverses. En tant que victime du Hack-a-Clint, quelle est votre opinion dans ce débat ?

Pour moi, les lancers francs, comme le nom l’indique – free throw – c’est une opportunité gratuite de punir l’adversaire. Quand je vais sur la ligne, je dois de les mettre. La ligue fera ce qu’elle veut, mais pour nous c’est vraiment quelque chose sur lequel nous devons nous améliorer parce que ça nous pénalise. Alors, en ce moment, je les rate mais je peux t’assurer que je travaille tous les jours pour changer ça. Ce sont des points trop faciles à prendre et je n’ai pas le droit de gâcher une telle opportunité.

Propos recueillis à Oakland

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