Même Kobe en est resté admiratif. D’une petite tape sur le fessier, le grand absent de la soirée a félicité la légende des Mavs. Entre Hall of Famer élevés à la clutchitude, on se comprend. Pour sonner les Lakers à 2 secondes du buzzer, Dallas a profité de l’inexpérience de Jordan Clarkson et d’une bévue de Lou Williams, à 13 secondes de la fin. Los Angeles a eu trois possessions pour éviter un nouveau revers (90-92). En vain, c’est le 38e de la saison !
Quand les défaites défilent, la confiance s’érode. Après une bonne première mi-temps (58-56) conclue par un deuxième quart-temps à +9, les Lakers n’ont pour une fois pas lâché prise dans le troisième quart-temps, leur période maudite depuis le début de saison.
Après avoir rentré trois de leurs quatre premiers shoots au retour des vestiaires, ils ont même réussi à rester en tête à l’orée du dernier quart, grâce à Jordan Clarkson (18 pts, 7 passes, 6 rbds) et au seul tir primé de D’Angelo Russell en fin de quart-temps. En sortie de banc, J.J Barea (18 pts, 4 rbds, 4 passes) comble les lacunes offensives de Texan limités à 30 pts dans la raquette et 6/25 derrière l’arc.
Dirk Nowitzki prend le money time à son compte
À l’image d’un affrontement équilibré à défaut d’être d’une intensité captivante, le quatrième quart-temps a eu le mérite du suspense. Face aux jeunes bleus des pourpres dont un très bon Julius Randle, les vétérans des Mavs en ont bavé pour empêcher une troisième défaite consécutive. Il aura fallu que Nowitzki score 8 de ses 13 pts, le shoot de l’égalisation et celui de la gagne. Avant ces deux filoches décisifs, l’Allemand, qui aurait aimé disputer son 50e et dernier duel contre Kobe, avait déjà placé Dallas en tête à deux minutes de la fin.
Jordan Clarkson égalise une minute plus tard, sans savoir alors qu’il vient d’inscrire les derniers points de la soirée d’une équipe qui dans les trois possessions a justifié son classement et son incapacité à remporter un match serré. Clarkson a d’abord raté deux tirs avant que Lou Williams ne soit sanctionné d’une faute offensive après un rebond offensif précieux de Nick Young, à 32 secondes de l’ultime sirène.
Muet depuis le shoot de son franchise player deux minutes et trente secondes plus tôt, Dallas a sanctionné les erreurs adverses, au métier. C’est sa 10e victoire de rang sur des Lakers au fond du trou, et dont c’est le septième revers consécutif. Les critiques de Kobe après la défaite à Portland auront piqué quelques égos, mais les problèmes n’ont pas disparu.
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