Detroit alterne le bon et moins bon cette saison, s’offrant le scalp des Warriors ou des Rockets avant de tomber face à Chicago ou New Orleans. Et pour Brandon Jennings, il y a un problème de leadership dans cette jeune équipe de Detroit.
« Il nous faut un leader dans le vestiaire », assure ainsi le meneur à MLive.com. « C’est le point le plus important, nous avons besoin d’un leader. Nous n’avons pas de leader. Je suis juste honnête. Il n’y a pas de leader dans notre vestiaire. Je pense que ça aiderait parce qu’on parle beaucoup mais qu’on n’agit pas ».
« On ressemble à une équipe déterminée à rester médiocre »
Pour l’ancien Buck, le problème vient souvent d’un manque d’envie et du fait que personne ne prend le risque de gueuler quand les choses vont mal. Hier soir, les Pistons ont ainsi encaissé 72 points en première mi-temps et c’est Stan Van Gundy qui a dû secouer ses joueurs. Pour Brandon Jennings, les bonnes équipes ne fonctionnent pas ainsi.
« On se dit des trucs ici ou là mais, la plupart du temps, c’est le coach qui parle. Ça doit venir des joueurs, il faut qu’on règle nos problèmes. Les grandes équipes dans cette ligue, elles ont des disputes. Les gars rentrent dans le lard de leurs coéquipiers pour lui dire ce qu’ils ressentent et nous n’avons pas ça ».
Stan Van Gundy regrettait lui une envie « déplorable ».
« On ressemble à une équipe déterminée à rester médiocre ».
À 23 victoires pour 20 défaites, les Pistons sont en progrès par rapport à l’an passé mais ni Reggie Jackson, ni Andre Drummond, ni Kentavious Caldwell-Pope n’assume encore un statut de leader. Et ça pèse parfois lourd.
« Nous sommes capables de jouer dur », continue l’entraîneur. « C’est juste qu’on ne le veut pas. On a défendu une seule fois lors des six derniers matchs [face à Golden State]. Nous étions une des sept ou huit meilleures équipes et sur cinq des six derniers matchs, nous avons été horribles en défense, vraiment horribles ».