Leader des Nets, Brook Lopez réalise un bon début de saison sur le plan individuel avec 18.0 points et 7.4 rebonds de moyenne. Malgré les résultats très moyens de son équipe, l’intérieur des Nets ne veut pas se décourager. Pour Basket USA, il revient également sur le phénomène du « small ball » et sur l’arrivée de son frère Robin à New York.
Brook, quel bilan tirez-vous de ce premier mois de compétition ?
C’est forcément décevant. Nous avons pas mal de nouveaux joueurs et cela prend du temps pour les intégrer à nos systèmes de jeu. C’est un long processus et nous allons travailler sans relâche pour réussir à renverser la vapeur. Nous savions que nous aurions besoin de temps pour trouver notre rythme de croisière mais c’est sûr que nos résultats ne sont pas à la hauteur de nos objectifs.
Vous avez effectué une longue séance de tirs à 3-points avant le match avec une certaine réussite mais vous n’avez tenté que 20 tirs longue distance dans toute votre carrière (pour une seule réussite). Est-ce une arme que vous comptez ajouter à votre arsenal ?
On verra. Je shoote beaucoup à mi-distance et cela me réussit plutôt bien mais tirer à 3-points, c’est encore autre chose. Pour le moment, mon équipe à besoin de moi dans la raquette et c’est là que se trouve ma place. Je m’entraîne un peu plus à 3-points mais je ne pense pas que je vais m’aventurer en périphérie, dans un futur proche tout du moins.
Est-ce que la mode du « small ball » vous pousse à vous écarter davantage ?
Je pense que le jeu est en constante évolution. Aujourd’hui, on parle de « small ball » et d’un championnat de shooteurs mais notre sport change chaque année. Il y a encore dix ans, les intérieurs faisaient la loi. Qui sait de quoi demain sera fait ? On verra bien si le « small ball » est fait pour durer ou si ce n’est qu’un effet de mode.
Depuis cet été, votre frère Robin évolue aussi à New York, chez les Knicks. Passez-vous beaucoup de temps ensemble ?
Je le vois une fois par semaine. C’est largement suffisant pour moi (rires). Nous avons passé pas mal de temps ensemble pendant les World Series de baseball et il était chez moi pour Thanksgiving jeudi. Nous avons tous les deux un programme chargé avec nos déplacements respectifs et je n’ai pas passé beaucoup de temps à New York depuis le début de la saison, mais on essaye de se voir assez régulièrement.
Vous avez formé un duo de choc à Standford en NCAA. Voudriez-vous rejouer avec lui en NBA ?
Pourquoi pas… si c’est lui qui en fait la demande en premier. On verra alors si j’accepte. Mais ça pourrait être une expérience intéressante.
Quelles qualités possède-t-il que vous n’avez pas forcément, et vice-versa ?
Je pense que nous sommes assez complémentaires. Robin est un excellent rebondeur, très costaud en défense. Je pense que je suis sans doute meilleur en attaque. On connait nos points forts et nos points faibles et on essaye de les utiliser lorsque l’on s’affronte sur le terrain.
Propos recueillis à Cleveland.