Karl-Anthony Towns : « Kevin Garnett m’a suggéré de changer un peu mon jeu »

Comme n’importe quel numéro 1 de la draft, Karl-Anthony Towns sera sans doute le plus surveillé et critiqué des rookies, et l’intéressé a déjà noté deux secteurs où il devra se méfier, voire s’améliorer. Les 3-points et l’arbitrage.

En NBA, la ligne à 3-points est plus d’un mètre derrière celle de NCAA, et forcément, ça nécessite quelques ajustements.

« J’ai souffert à 3-points » rappelle-t-il au Boston Globe à propos de son 0/5 derrière l’arc en summer leagues. « Il faut que je retourne à l’entraînement pour bosser mon tir. C’est juste une question d’habitude, et me souvenir que lorsque je vois la ligne, ce n’est plus celle de NCAA. C’est dans la tête. Quant à mes deux air ball, je vous promets que je les aurais mis en NCAA. »

Alors que Flip Saunders préfère de loin le voir dans la raquette, Towns pense que le tir primé sera une arme décisive face aux « big men » de la ligue. Ensuite, une fois qu’il aura réglé la mire, l’intérieur des Wolves devra aussi s’habituer à l’arbitrage. A Las Vegas, il a fait exploser le compteur, dépassant largement les six fautes par match…

« Je ne suis pas habitué à l’arbitrage, et comment fonctionnent les fautes. C’est davantage la manière de siffler à laquelle je dois m’habituer. »

Heureusement, il peut compter sur Kevin Garnett pour le conseiller.

« Il m’a dit de changer un petit peu mon jeu car je ne pourrai pas chercher le contact pendant 82 matches. Je dois davantage shooter, et utiliser davantage de moves pour me permettre de m’économiser lorsqu’on aura des séries de 5 matches en 7 jours.  Je m’attends à apprendre de lui. Le plus important, c’est que je sais que chacun de ses mots sera instructif. Je veux juste lui parler et écouter. »