Quel cinq de départ pour… les Chicago Bulls ?

Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.

On poursuit notre tour d’horizon des franchises avec aujourd’hui les Chicago Bulls. Toujours placés mais jamais gagnants, les Bulls ont échoué avant les finales de conférence pour la quatrième année consécutive, ne parvenant pas à franchir un nouveau cap. Cette élimination face aux Cleveland Cavaliers a coûté sa place au coach Tom Thibodeau, remplacé par un jeune loup aux dents longues, Fred Hoiberg, qui dirigeait le jeu d’Iowa State dans le championnat universitaire depuis 2010.

Le cinq de 2014/2015

Derrick Rose, Jimmy Butler, Mike Dunleavy, Pau Gasol, Joakim Noah

Les principales recrues

Bobby Portis (Draft), Cristiano Da Silva Felicio (Brésil)

Le cinq de 2015/2016

Derrick Rose, Jimmy Butler, Mike Dunleavy, Pau Gasol, Joakim Noah

On prend (exactement) les mêmes et on recommence… avec un nouveau chef d’orchestre.Les dirigeants des Chicago Bulls pensent avoir un effectif capable de les mener jusqu’au sommet. Avec Derrick Rose, Pau Gasol ou encore Joakim Noah, c’est vrai que l’ossature est talentueuse, à condition d’éviter les passages trop fréquents à l’infirmerie. Le plus gros dossier de l’été était le cas de Jimmy Butler. Free agent restrictif cet été, Butler a flirté avec les Los Angeles Lakers avant de rempiler pour cinq ans et 95 millions de dollars. L’ailier Mike Dunleavy a lui aussi prolongé son bail chez les Bulls pour trois ans et 14.5 millions. Le cinq de départ, sauf blessure, sera donc identique à celui de l’année précédente.

Et si Pau Gasol devenait un 6e homme de luxe ?

Mais… car il y a un « mais », on peut aussi imaginer que Hoiberg voudra provoquer un déclic, et s’il devait y avoir un changement, on pourrait imaginer la titularisation de Nikola Mirotic, impérial pour sa saison de rookie. Ce serait à la place de Pau Gasol qui, pourrait devenir le « Kevin McHale » des Bulls, capable de jouer 35 minutes comme remplaçant de Mirotic et/ou Noah. C’est une suggestion de notre part, et rien ne dit que Hoiberg souhaite faire de Gasol son 6e homme.

En revanche, ce qui se murmure, c’est que Taj Gibson n’est toujours pas satisfait de son rôle de doublure dans la raquette et pourrait toujours quitter le navire avant, pendant ou après la saison prochaine. Pour sa part, Doug McDermott, très peu vu l’année passée, pourrait lui aussi bénéficier d’un rôle plus étendu. Les seuls nouveaux noms sont ceux de Bobby Portis, l’explosif rookie issu d’Arkansas (meilleur joueur de la SEC en 2015) et de Cristiano Felicio, le pivot brésilien formé à Flamengo. Sans ressources sur le salary cap, c’est donc en interne qu’il faudra progresser.

« Notre noyau dur est en place et je pense que nos jeunes joueurs ont le potentiel pour prendre du volume et continuer de progresser, » déclare Gar Forman, le GM des Bulls, à FOX Sports. « Ce sera un élément essentiel de ce que nous allons devoir faire ces prochaines années. »

Avec Fred Hoiberg, les Bulls tiennent sans doute l’homme de la situation. L’équipe a terminé avec un bilan de 50-32 en 2014-2015, des résultats certes corrects, mais il faudra passer un cap cette année faute de quoi cette équipe risque fort de rester coincée dans le haut de tableau de la Conférence Est sans en atteindre le sommet. Le nouveau coach des Bulls pense en tout cas avoir sous la main tous les éléments pour réussire.

« J’adore notre effectif, » admet Hoiberg. « J’aime la polyvalence de nos joueurs, les différents cinq que je vais pouvoir utiliser. Nous pouvons jouer petit comme nous pouvons jouer grand. Nous pouvons jouer sur un rythme soutenu comme sur un rythme plus calme. »

De quoi varier les plaisirs mais il faudra pour cela que les leaders de l’équipe restent en bonne santé, et surtout s’adaptent à un nouveau système.

Demain : Cleveland