Certes, le meneur des Pacers a shooté à 10/25 aux tirs, dont 2/10 seulement à trois-points mais cette nuit, le déchet se justifiait. Compte tenu de l’intensité défensive, de l’atmosphère digne des playoffs et la longueur harassante de la partie (deux prolongations), George Hill a livré un match immense pour conserver l’espoir de disputer les playoffs.
Au bord du triple double avec ses 25 points, 9 rebonds, 10 passes, l’ancien Spur a dominé John Wall, non sans largement contribuer à le limiter. Parmi les meilleurs défenseurs de la ligue à son poste, George Hill s’est comporté en leader des deux côtés du terrain.
En première période, c’est lui qui a laborieusement maintenu son équipe en vie. Dans le quatrième quart-temps, c’est encore lui qui prit ses responsabilités à trois points ou en pénétration pour donner l’avantage aux Pacers. Lors de la seconde prolongation, c’est lui aussi qui fit le boulot pour reprendre la tête et la consolider avec un caviar pour David West, puis un tir primé en guise de conclusion. Cette nuit, George Hill était partout.