« Si les Warriors sont aussi forts c’est parce qu’ils ont deux cinq majeurs ».
Demandez à Monty Williams pourquoi Golden State domine la conférence Ouest et vous saurez aussi une des raisons pour lesquelles Steve Kerr a dû appeler son mentor Phil Jackson, au début de l’automne, pour lui dire que non, il ne coacherait pas les Knicks. Moins de six mois après le revirement, le coach rookie de la Baie quitte le Madison Square Garden sans forfanterie mais avec un succès facile (92-106) et la conviction intime renforcée que son choix était bien le bon. Avait-il encore besoin d’en être certain ? David Lee (10 pts, 10 rbds, 5 passes) en sortie de banc et Draymond Green en titulaire à tout faire (20 pts, 13 rbds) ont une fois encore prouvé que les Warriors ne sont pas seulement les Splash Brothers.
La preuve, alors que le meilleur back-court de la ligue rate 10 de ses 12 premiers shoots, Golden State s’offre 13 pts d’avance après douze minutes de jeu. L’écart grimpera à 16 pts à la pause et même 26 pts à trois minutes de la fin du troisième quart. Les frères Filoches ont eu beau arroser (13/40 !), les visiteurs se sont promenés, avec Harrison Barnes (12 pts, 4 passes) et Andre Iguodala (+11 quand il était sur le parquet) en symboles d’une force collective impressionnante.
Carmelo Anthony absent
Sans Carmelo Anthony, laissé au repos pour cette deuxième joute de back-to-back, New York trouve quand même les ressources pour éviter la fessée et écoper la barque. En onze minutes, Jason Smith (14 pts, 13 rbds), Langston Galloway (15 pts mais 5/19) et Shane Larkin (11 pts, 4 passes) remettent les Knicks à -5 et quatre minutes au chrono. Steph Curry (22 pts) prend alors le sort de ses Warriors en main et enfile deux tirs primés. New York est cette fois KO, mais avec les honneurs. C’est la première fois depuis le 29 février 2012 que le meneur All Star termine un match sans la moindre passe décisive. Cela n’a pas empêché les Warriors d’en distribuer 21 !
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