Dans sa carrière, Kobe Bryant aura affronté les Spurs à 87 reprises, parmi lesquelles 30 confrontations de playoffs, réparties sur 6 séries dont il est sorti 4 fois vainqueur (2001, 2002, 2004 et 2008).
C’est donc l’un de leurs plus redoutables adversaires que San Antonio a vu tomber cette semaine et comme on pouvait s’y attendre, personne n’a pris cela pour une bonne nouvelle du côté texan.
« Personne ne souhaite que ça arrive, » déclare Manu Ginobili à ESPN. « Ca craint. La ligue a besoin de lui. Il est l’un des plus grands joueurs de l’histoire. »
Nommé coach des Spurs la même année où Kobe Bryant a effectué ses premiers pas en NBA, Gregg Popovich avoue que l’arrière des Lakers a souvent été à l’origine de ses cauchemars et cela lui manquerait que ce ne soit plus le cas à l’avenir.
« Quand une personne de cette importance tombe, ce n’est bon pour personne. Ni pour son équipe évidemment, ni pour la ligue. C’est une perte pour la ligue, pour les fans, pour nous tous. Je me rappelle de nombreux shoots grâce auxquels Kobe nous a assommés et d’une certaine façon, même si c’est bizarre, j’apprécie toujours cela. »
Kobe reviendra-t-il « assommer » les Spurs, comme il l’avait lors de la finale de conférence 2001 où il avait éliminé San Antonio en 4 matches avec 45 points lors du premier match (son record face aux Spurs) et une moyenne sur la série de 33.3 points, 7 rebonds et 7 passes ?
Pour le moment rien est sûr, mais Tony Parker, justement drafté par San Antonio quelques semaines après cette finale de conférence, espère en tout cas qu’il aura l’occasion de le recroiser.
« Quand je suis arrivé ici, Spurs-Lakers, c’était le seul sujet dont on parlait. C’était une rivalité énorme, avec lui et Shaq. C’était de grandes années. On dit toujours que toutes les bonnes choses ont une fin mais espérons qu’on pourra le voir encore une fois l’an prochain, qu’il sera en forme et qu’il finira sur une bonne note. »
Un bien bel hommage qui, on l’espère pour lui, ne sera pas le dernier que les Spurs lui rendront.