Comment la Coupe du monde a transformé les joueurs NBA

Les chiffres le prouvent : une grande majorité des champions du monde 2014 ont démarré la saison en trombe, et certains des membres de Team USA sont parmi les candidats au titre de MVP.

Dès lors, quand Anthony Davis, Klay Thompson et Stephen Curry se retrouvent ce jeudi soir, la discussion tourne forcement autour de l’impact de cette compétition sur la saison en cours.

Un mélange entre confiance et plénitude physique

« Ils (Curry et Thompson) étaient devants tout le monde au training camp », se souvient Steve Kerr, le coach des Warriors, pour le NY Times. « On pouvait le voir, ils étaient dans le rythme dès le premier match et ils jouent très bien depuis le début de saison. »

Les Warriors réalisent le meilleur début de saison de leur histoire et Curry s’affirme comme un candidat au titre de MVP avec 23.7 points, 7.6 passes et 5.2 rebonds de moyenne. Klay Thompson est, comme toujours, plus discret mais il n’a jamais été fort au scoring avec 20.9 pts par match à 45 % à 3-pts !

« Je savais que je pouvais être bon, mais je me suis surpris et cela m’a donné de la confiance en arrivant dans la saison, en sachant que je pouvais avoir un gros impact dans une forte équipe », explique Thompson.

Que dire de Davis, qui domine la ligue comme aucun autre joueur avec ses 24.9 points, 11.3 rebonds, 3.1 contres et 2.3 interceptions…

« Quand on a la chance de faire quelque chose de ce niveau, surtout l’été, ça nous offre une motivation et une énergie pour entamer la saison », explique l’intérieur des Pelicans. « On arrive lancé, sans avoir à se soucier de son état de forme ou de son jeu. »

Au delà des statistiques, un leadership apparaît

Autre joueur qui fait la meilleure saison de sa carrière : DeMarcus Cousins. Une infection virale le freine actuellement, mais il s’est imposé comme l’un des pivots de référence dans la ligue avec 23.5 points et 12.6 rebonds de moyenne.

L’expérience a été bénéfique pour lui car Cousins a repris goût à la victoire. Il est plus mature aussi, c’est un nouveau joueur ou presque.

« Je n’avais pas eu ce sentiment de jouer dans des matches comme ça, depuis l’université, au tournoi NCAA. Être dans de tels matches, et gagner, ça fait du bien. »

Outre les statistiques, des joueurs comme Kyrie Irving (bien aidé par LeBron James aussi) et surtout James Harden semblent avoir franchi un palier. Le meneur des Cavaliers se comporte en leader et il assume offensivement en prenant en main certains matches. Pour l’arrière des Rockets, c’est son attitude qui a changé : plus concerné et concentré en défense, moins glouton et brouillon en attaque.

Individuellement et collectivement, les champions 2014 commencent à prendre le pouvoir en NBA. Cette génération est très jeune et clairement le futur leur appartient.