Indiana Pacers : objectif victoire

Depuis le départ de Lance Stephenson et surtout la blessure de Paul George avec la sélection américaine, la saison des Pacers ressemble à  un véritable cauchemar pour les fans. Les autres cadres que sont David West, George Hill ou C.J Watson sont aussi sur le flanc et leur équipe est passée du statut de prétendant au titre à celui de cancre avec une victoire pour six défaites. Mais les Pacers ont du coeur, comme l’atteste la plupart de leurs défaites, en majorité conclues par un écart inférieur à dix points. 

Dans cette configuration Frank Vogel fait avec ce qu’il a. Et alors que toutes les conditions sont réunies pour lâcher la saison, l’entraîneur n’abdique pas.

« Personne n’est désolé pour nous et nous ne le sommes pas pour nous-mêmes. Nous avons été proches de la victoire mais nous devons désormais les gagner. Je suis quelqu’un de patient dans n’importe quelle situation, qu’il s’agisse d’une équipe en lice pour le meilleur bilan de l’Est ou d’une autre vraiment éclatée comme celle-ci. Il faut être patient. Il faut être pédagogue, être dans l’optique de progresser et en tirer le meilleur, quel que soit le groupe dont on dispose. »  explique t-il au Boston Globe.

« On joue à un très bon niveau. Maintenant, il faut gagner. »

Dans cette déroute, le coach a pu responsabiliser d’autres joueurs, notamment Donald Sloan (15,1 pts, 5 rbds, 5 pds en 34 min contre 4,3 pts en 14 min en carrière), Solomon Hill (12 pts contre… 1,7 l’an passé) ou encore Chris Copeland (16,7 pts en 33 min de jeu, 3,7 en 6 min la saison dernière). Au lieu de déplorer cette situation de crise, Frank Vogel l’envisage comme une chance pour ses joueurs valides, une opportunité pour s’améliorer et s’imposer.

« À chaque fois que les joueurs ont une chance de grandir et des opportunités qu’ils n’auraient pas eu en temps normal, il y a du positif là-dedans. J’apprécie de voir en détail ces gars saisir leur chance. Désormais, on doit le faire en gagnant. C’est ce qui doit changer. Nous jouons à un très bon niveau, on a un excellent état d’esprit. Nous avons perdu de peu en fin de match mais on doit trouver un moyen de prendre quelques victoires. » poursuit-il, déterminé.

Prolongé pour plusieurs saisons, Frank Vogel jouit de la confiance de la franchise. S’il n’a pas les armes pour jouer le titre, cette saison représente néanmoins un bon défi pour l’entraîneur : rester compétitif avec une équipe B. Pour le moment, son plan fonctionne même si l’équipe n’a glané qu’une victoire. Mais avec le retour de David West, George Hill ou C.J Watson, il pourrait bien surprendre plus d’une équipe.