NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS
NYK1:00
OKC
DEN3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.25NEW4.2Pariez
  • OKL1.23DEN4.45Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

À la rencontre de Kostas Papanikolaou, le double champion d’Europe des Rockets

A la rencontre de Kostas Papanikolaou, le rookie grec des RocketsAprès deux sacres en Euroligue, une campagne avec le Barça et un été convaincant au Mondial espagnol, Kostas Papanikolaou a fait ses grands débuts NBA mardi soir au Staples Center. La pré saison lui aura permis de prendre le pouls de sa nouvelle vie avant de réussir son baptême du feu face aux Lakers : 4 points, 6 rebonds, 4 passes, 2 interceptions en 20 minutes. Nous l’avons rencontré au Staples Center pendant que Joey Dorsey faisait le pitre à côté de lui.

Comment te sens-tu aujourd’hui après une pré saison qui aura surtout servi d’ajustement entre l’Europe et la NBA ?

Je suis encore en période d’adaptation et toujours pas à 100%. Je fais toujours des erreurs mais je suppose que c’est normal, c’est un processus qui prend du temps. Je dois encore m’adapter à la NBA et réussir la transition. Il faut être patient et bosser, sans relâche. Je le savais. Tous les joueurs autour de moi me soutiennent au jour le jour, les autres ailiers de l’équipe me parlent beaucoup et cela m’aide énormément.

Tu es déçu de constater que la différence avec l’Euroligue est un handicap encore plus grand que ce que tu pensais ?

Non, je m’attendais à un tel écart. Je savais en venant ici que j’allais devoir travailler très dur pour arriver à apporter quelque chose à l’équipe. Je m’attends à avoir beaucoup de hauts et de bas durant ma première saison. Je suis arrivé ici préparé et maintenant, je me concentre sur mon travail.

Tu as déjà de la bouteille malgré ton jeune âge, pourtant comme chaque rookie qui débarque ici après l’Euroligue, on a le sentiment que tu dois repartir de zéro. C’est difficile ?

J’ai peut-être de l’expérience mais elle n’est pas franchement très utile ici, c’est tellement un autre monde. Il faut s’adapter à plein de nouvelles choses, y compris en dehors du terrain. Le jeu est tellement plus rapide qu’en Europe, c’est impressionnant. Mais encore une fois, tout n’est qu’une question de travail et de concentration. Il faut travailler à fond chaque jour, sans le moindre jour de congés. C’est le seul moyen de ne pas rester en queue de train.

Tu as parlé avec les autres Grecs de la ligue avant de signer aux Rockets, pour justement préparer la transition dont tu parles ?

Oui, j’ai en parlé avec Giannis (Antetokounmpo) et Nick (Calathes) ca on a joué ensemble en équipe nationale cette année. Ils m’ont dit que ce serait différent et difficile et c’est pour ça que je suis venu ici : j’aime les challenges et les défis. Il m’en faut, dans ma carrière comme dans ma vie. Je suis prêt à me battre pour y arriver. Je ne suis pas venu ici pour rester un an, rentrer et dire que j’ai joué en NBA.

Quelles ont été tes discussions avec le coach et le GM des Rockets depuis qu’ils ont décidé de te faire venir ?

Avant l’année dernière, je n’avais pas vraiment considéré venir en NBA. Pourtant, j’ai eu de nombreuses discussions avec des recruteurs internationaux en Europe. Avant de signer ici, j’ai pu parler avec le coach, ce qui signifie toujours beaucoup pour un joueur. En plus, on parle là de coach McHale, qui est une vraie légende en NBA. Son attention à mon égard a rendu ma décision encore plus facile à prendre.

Mais considères-tu également cette expérience comme un enrichissement humain ?

Oui, bien sûr. En Europe tu le sais aussi bien que moi, tu es toujours près de chez toi partout alors qu’ici, tu es loin de tout le monde tout le temps. C’est à toi et à toi seul de pouvoir t’ajuster et t’adapter. Tu as quand même l’aide de l’équipe mais il y a des moments où tu dois faire ton chemin en solitaire et prendre tes propres décisions. Cette expérience va certainement me faire grandir et m’apporter pleins de choses sur le plan humain.

Tu es venu tout seul ou ta famille est avec toi sur Houston ?

Ma famille est avec moi en ce moment, elle m’aide à m’installer. Ma copine va sans doute bientôt me rejoindre, ça sera pour plus tard. Donc tout va bien se passer (sourire).

Est-ce que le fait que tu ais gagné si jeune en Europe a influé sur ton choix de venir en NBA à 24 ans ?

Je ne sais pas, ce n’est pas une question facile à répondre. Tout ce que je sais, c’est que je me sens comme un gamin, j’ai la même envie de gagner que quand j’étais plus jeune. Je réalise mon rêve. Certains joueurs ne rêvent pas de la NBA mais pour moi, c’était vraiment un but. C’est le meilleur championnat du monde.

Comme beaucoup d’Européens qui arrivent, tu vas être confronté à l’absence de réels entraînements durant la saison. Pour gagner des minutes, c’est souvent un gros problème pour les rookies. Tu appréhendes ?

Oui, c’est vrai que je ne pourrai pas compter là-dessus pour gagner du temps de jeu, mais ça fait partie de la NBA. Il y a beaucoup de matchs en peu de temps donc il n’y a pas de temps pour les entraînements. C’est encore une autre chose à laquelle il faut pouvoir s’adapter. Il faut gagner ses minutes et faire ses preuves sur le parquet.

Il est encore possible en NBA de compenser un manque de rapidité par une intelligence de jeu, dans la passe et le jeu sans ballon. Tu penses que tes fondamentaux et ton QI basket seront tes meilleurs atouts ?

Oui mais j’essaye de construire mon physique et d’être plus athlétique, même si je sais que je n’atteindrai jamais le niveau de certains joueurs ici. Donc parfois, il faut utiliser sa tête pour être en bonne position, faire le bon mouvement, la bonne passe. Il faut pouvoir équilibrer les lacunes physiques avec le QI basket, et en ça, je suis d’accord avec toi.

Propos recueillis à Los Angeles

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *