Contre les problèmes de calendrier et de fatigue, Tony Parker veut une présaison moins longue

Alors qu’hier, pour la première fois de l’histoire, la rencontre entre Celtics et Nets a duré 44 minutes, beaucoup d’acteurs de la ligue s’expriment au sujet de cette initiative ou du raccourcissement de la saison.

Selon Tony Parker, écourter les matchs n’est en tout cas pas la bonne solution.

« Les titulaires continueront de jouer beaucoup. Rien ne changera. » a t-il affirmé au San Antonio Express-News. « Je pense que ce qui devrait changer, c’est de jouer quatre matchs de présaison au lieu de huit, et utiliser ces deux semaines pour mieux répartir la saison. Ça serait mieux, car tout le monde arrive en forme au camp d’entrainement. Tout le monde est ici depuis le début du mois de septembre, même les gars qui jouent en sélection, on arrive en forme. »

La présaison est, par son manque de d’enjeu, tout autant critiquée que les 82 matchs de la saison. Théâtre de nombreuses blessures, elle ne sert d’ailleurs que très peu à rôder les effectifs puisque les coaches préfèrent souvent ménager leurs titulaires. Longue d’un mois, le Français propose donc de la réduire à deux semaines afin d’alléger le calendrier.

« C’est mieux de jouer quatre matchs de présaison et d’utiliser ces deux semaines pour mieux répartir la saison. On peut toujours garder la semaine pour les All-Stars afin que nous ayons aussi quelques vacances. L’an passé, nous All-Stars avions demandé des vacances donc ils avaient ajouté trois, quatre jours. C’est bien mais de l’autre côté, cela se répercute sur les back-to-backs. Donc je pense qu’ils devraient raccourcir la présaison, car de toute façon, tout le monde arrive en forme au camp. Je pense que c’est la solution. Mais jouer 44 minutes, non, ça ne va rien changer du tout. À part pour les coaches : il y aura moins de minutes pour les gars en sortie de banc. »

Visiblement, le raccourcissement des matchs n’est pour le moment pas une solution très appréciée des joueurs et des coaches. En revanche, l’éventualité proposée par le meneur français n’est pas idiote : étant donné qu’il est improbable que joueurs et ligue se passent d’une grosse somme d’argent en disputant moins de matchs, mieux répartir le calendrier en empiétant sur la présaison pourrait constituer un bon compromis.