Kobe Bryant s’exprime sur les difficultés de Julius Randle

« C’est toujours un bébé, et je suis un peu dur avec lui. Mais c’est la NBA… »

Sur le site officiel des Lakers, Byron Scott est revenu sur sa décision de laisser Julius Randle sur le banc lors de la deuxième mi-temps face au Jazz. Pour le coach des Lakers, ce n’était pas une punition.

« C’était une manière de voir sa réaction. Une manière de voir s’il peut jouer comme je souhaite qu’il joue. »

Aux Lakers, le cas Randle fait débat et Scott reproche à son jeune joueur (19 ans) de ne pas se donner à fond.

« J’oublie son âge, et il a beaucoup à apprendre. Ce n’est pas qu’il n’a pas envie d’apprendre, c’est juste qu’il doit faire des efforts. C’est plus dur ici qu’à Kentucky. C’est un championnat d’adultes. »

Qu’en pense Kobe Bryant qui est arrivé en NBA à… 17 ans ?

« Cela fait partie du processus global » rappelle-t-il. « Je me souviens de l’année où je me suis blessé (ndlr : 1999, il avait manqué 15 matches en début de saison). C’était une année importante pour moi, et elle marquait l’arrivée de Phil Jackson. J’ai eu la chance d’être sur le côté et de pouvoir observer. J’étais assis à côté de Tex Winter, et j’ai pu étudier le jeu depuis le banc. Il y a une multitude de moyens d’apprendre, et ce n’est pas forcément sur le terrain. »

Pour Randle, il faut s’adapter à la NBA, dans un jeu qui réclame davantage d’intelligence.

« En NCAA, tout commence avec le dribble et des situations de un-contre-un. On arrive en NBA avec d’autres systèmes de jeu, et on doit être capable de jouer avec sa tête, et de prendre ce que la défense vous donne. »

Pour l’instant, Randle se contente de jouer  à la périphérie, incapable de se faire violence, et c’est ce qui agace son coach. On verra ce soir, face au Jazz, s’il a compris la leçon, et s’il est capable de défier les intérieurs du Jazz comme Favors, Kanter et Gobert.