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Boston Celtics : Jeff Green, le coeur à l’ouvrage

Si vous avez visionné le Top 10 de la saison des Celtics, vous savez que Jeff Green (28 ans ce 28 août) y est omniprésent avec pas moins de six apparitions ! Avec son tir au buzzer incroyable contre Miami évidemment mais aussi avec une multitudes d’exploits physiques plus impressionnants les uns que les autres, on peut véritablement dire que l’ancien du Thunder est revenu au plus haut niveau.

Opération à coeur ouvert

Auteur d’une saison à 17 points, 5 rebonds et 2 passes de moyenne, Jeff Green a retrouvé toutes ses sensations au sein de l’équipe de Brad Stevens. A 28 ans et après une opération à cœur ouvert en janvier 2011, le Hoya de formation a étonné tous les observateurs par la rapidité de son retour. Après une saison blanche en 2011-12, Green a rechaussé les baskets et si sa première saison entière sous la tunique verte a été décente (13 points, 4 rebonds), il fallait surtout lui laisser le temps de reprendre son souffle.

Revenir d’une opération à coeur ouvert est loin d’être une sinécure. Pour donner une idée de l’épreuve, Green raconte que cinq jours après l’opération, il a marché 10 pas… en 20 minutes ! Au moment d’annoncer son opération à sa mère, Jeff n’en menait d’ailleurs pas large.

« Tout le monde le savait, sauf moi. » se souvient la maman de Green. « Et puis, Jeff m’a appelé et m’a dit qu’il avait quelque chose à me dire. Il m’a dit qu’il devait subir une opération. Je me suis dit que c’était pour un doigt ou la cheville. Il m’a dit, ‘non, une opération à coeur ouvert’. J’ai éclaté en sanglots. Après ça, j’ai pris les jours les uns après les autres. »

Il lui a ainsi fallu 10 jours pour réunir le courage nécessaire pour apprendre la (mauvaise) nouvelle à sa mère.

« Il fallait que j’assimile tout ça avant de pouvoir le dire à ma mère. Si elle m’avait vu craquer, cela aurait été encore plus difficile pour elle. Je suis son fils unique. Elle l’a très mal pris. Cela a été très dur pour elle de me voir dans de telles conditions. Ils ne m’ont pas parlé de la possibilité de mourir sur la table d’opération et j’en suis content car cela m’aurait paniqué encore davantage. J’ai toujours gardé des pensées positives, que j’allais revenir plus fort. »

Les Celtics à la relance

Tout comme son coéquipier Avery Bradley, Jeff Green fait partie des piliers de l’effectif des Celtics. Avec le retour en pleine forme de Rajon Rondo, la franchise de Bean Town veut reprendre sa marche en avant cette saison. L’ère du Big Three est bel et bien révolue ; il faut désormais faire avec les moyens du bord. Mais avec Marcus Smart et les additions estivales de Marcus Thornton (Nets), Tyler Zeller (Cavs) et Evan Turner (Indiana), Boston aura davantage de répondant cette saison.
Surtout, ce serait une grave erreur de sous-estimer le potentiel de Green. N’oublions pas ce qu’avait dit Kevin Garnett il y a quelques années…

Placé en première ligne la saison passée alors que Rondo était sur le flanc, Green a appris à connaître la difficulté d’être la menace numéro 1 de son équipe. Par le passé avec Kevin Durant et Russell Westbrook au Thunder, ou Kevin Garnett et Paul Pierce aux Celtics, Green pouvait la jouer profil bas et ramasser les miettes. Mais l’an passé, il a bu la tasse…

« Je ne peux pas y arriver tout seul. Les gens ne se rendent pas compte que c’est la première fois que je suis le leader de mon équipe. » expliquait Green en fin de saison passée pour MassLive. « Je ne savais pas à quoi m’attendre et franchement, je ne savais pas comment j’allais m’en sortir. En fait, tu dois bosser cinq fois plus dur pour trouver les positions de tirs. Parfois, je préfère prendre les tirs extérieurs car je n’arrive pas à pénétrer vers le cercle. »

L’aveu de faiblesse était alors total pour Green. Tout fantastique athlète qu’il est, il n’arrivait pas à se libérer pour aller jusqu’au panier. Non sans irriter les fans des Celtics, Jeff Green a parfois traîné sur le parquet comme une âme en peine, laissant même passer ses adversaires directs vers le panier…

Oncle Jeff doit se relever les manches en défense

Avec une rotation plus dense, et après deux saisons à reprendre ses habitudes, le numéro 8 des Celtics veut néanmoins aller plus haut. Et en d’autres termes, il veut devenir un des leaders de son équipe. Cela passera d’abord et avant tout par une nouvelle approche mentale : Green ne doit pas se « monter la tête » pour devenir le meilleur scoreur de son équipe mais simplement se rendre le plus utile possible pour son équipe.

Concrètement, il devra améliorer sa sélection de tirs car il sort tout simplement du pire exercice de sa carrière au pourcentage de réussite (41%) mais aussi en s’investissant beaucoup plus défensivement où ses qualités athlétiques devraient lui permettre de jouer « à la LeBron » les gardiens de but auprès du cercle.

Gageons qu’au contact de coach Stevens, Jeff Green va continuer sa montée en puissance depuis son retour du bloc chirurgical.

Jeff Green revient sur son opération à cœur ouvert

Son Top Ten de la saison 2012-13

https://www.youtube.com/watch?v=P8ek7A0pcmE

Le meilleur de sa saison 2013-14

https://www.youtube.com/watch?v=wAbuiLmfhDo

Bonus : l’intégrale de ses dunks chez les C’s

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