Interview Damien Inglis : "Je me suis blessé avant un essai avec le Thunder" • Basket USA

Premier choix du second tour, sélectionné par les Bucks, Damien Inglis (2m03, 19 ans) est avec Louis Labeyrie l’un des deux Français de la draft 2014. Pour lui, pas de doute, il va quitter la Chorale de Roanne, et fera partie de l’effectif de Milwaukee la saison prochaine.

Après nous avoir confié qu’il n’avait jamais ressenti une telle joie lors de l’annonce de son nom, le Guyanais revient sur sa blessure au pied.

« C’est une fracture de fatigue à la cheville, et j’en ai pour un mois, un mois et demi. Je me suis fait opérer, en toute discrétion, avant la draft, et dans deux à trois semaines, je pourrai reprendre l’exercice. »

Une blessure contractée juste avant d’effectuer son deuxième work-out outre-Atlantique, et qui, selon lui, lui a coûté quelques places dans la draft.

« Je pensais être choisi en fin de 1er tour car beaucoup d’équipes de fin de tableau étaient intéressées. Mais je me suis blessé, et je n’ai pas pu aller faire des work-out. Au final, je n’en ai fait qu’un à Philadelphie, puis je me suis blessé en arrivant OKC. »

Sera-t-il rétabli pour les summer leagues ?

« Je pars aux Etats-Unis la semaine prochaine. Je vais accompagner l’équipe, mais je ne jouerai pas. Je serai là pour les encourager, mais aussi pour découvrir mes coéquipiers et les systèmes, et poursuivre ma rééducation. »

Comment va-t-il s’y prendre pour se faire une place dans un effectif où il sera en concurrence avec Jabari Parker et Giannis Antetokounmpo ?

« J’ai eu les Bucks après la draft, et ils veulent une équipe très jeune, et qui court. C’est notre profil à tous les trois, et comme tout nouvel arrivant, je vais tenter de me démarquer par de l’intensité. Je peux évoluer aux postes 2 et 3, et je ferai ce qu’on me demande, en défense, aux rebonds… Tout ce qu’il faut faire pour gagner des minutes. »

Et s’il ne parvient pas à grappiller quelques minutes, il n’a pas peur d’aller en D-League.

« D’autres Français y sont passés récemment. C’est un moyen de garder le rythme et d’avoir du temps de jeu. Je ne suis pas contre y faire quelques passages si c’est nécessaire. Pour l’instant, les Bucks ne m’en ont pas parlé. »