« Cette élimination est encore plus difficile à avaler que les deux précédentes. »
Pour la 3e fois d’affilée, les Pacers chutent face au Heat, et forcément Frank Vogel a les boules. Mais le coach des Pacers reconnaît avec émotion la supériorité de son adversaire.
« C’est dur de ne pas atteindre ses objectifs, et ça l’est encore davantage lorsqu’on perd trois fois de suite face à la même équipe. Mais on affronte le Michael Jordan de notre époque, et les Bulls de notre époque. Il faut les féliciter car nous n’avons pas été capables d’atteindre leur niveau de jeu. Ils ont joué comme des champions, et c’était trop élevé pour nous. »
Pourtant, cette année, les Pacers avaient toutes les cartes en mains puisqu’ils avaient l’avantage du terrain.
« Il était impératif de conserver cet avantage du terrain, mais on a eu un trou noir de quatre minutes dans le Game 2, et ça nous coûte la série ».
Comme les adversaires des Bulls dans les années 90, Indiana bute sur plus fort que lui, et il n’y a rien à faire. Même l’agressivité et les provocations de Lance Stephenson n’auront rien changé.
« Il n’est jamais bon de tirer sur la cape de Superman » conclut Vogel, en évoquant la passe d’armes entre Stephenson et LeBron James. « J’ai aimé que Lance se donne à fond et défie LeBron, mais je le répète, il ne faut jamais tirer sur la cape de Superman. »
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