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De Tony Parker à Tony passeur

Tony ParkerGregg Popovich ne s’en est jamais caché, il n’était pas très chaud la première fois qu’il a vu Tony Parker débarquer. Même s’il a évidemment fini par se laisser convaincre, « Pop » reconnait qu’il avait surtout des doutes sur les capacités de Parker à devenir un vrai meneur.

« Quand il est arrivé, je ne le pensais pas capable de vous passer le ballon. C’était un scoreur. Rien qu’un scoreur, » rappelle Popovich au San Antonio Express News.

Agé de seulement 19 ans lorsqu’il a débarqué aux Spurs, Parker aurait d’ailleurs facilement pu s’entêter mais Popovich ne lui en a pas laissé le temps.

« Dès le troisième jour quasiment, on a tracé une ligne sur un papier et on a mis son nom au bout de cette ligne pour les points marqués. A l’autre bout de la ligne, on a écrit le nom de John Stockton pour les passes et on lui a dit : ‘On veut te placer au milieu de cette ligne. C’est très difficile à faire mais on va faire de toi un juste milieu et on va y arriver’. »

Pour cela, Gregg Popovich le reconnait volontiers, il a été particulièrement dur avec Parker mais cela a fini par payer. Peut-être pas de manière flagrante dans les chiffres (si on ramène ses stats à 36 minutes, Parker tourne à 20.6pts et 7.8pds sur les 4 dernières saisons contre 15.3pts et 5.8pds lors des 4 premières) mais les faits sont là.

« Avec le temps, je peux dire honnêtement qu’il a réussi à le faire. Parfois, je vais lui dire ‘tu as manqué ça ou ça’ et lui va me regarder l’air de dire ‘j’ai marqué’ mais on a passé ce cap. Je ne pourrais pas être plus fier de la façon dont il a ajusté son jeu au fil des ans et dont il est devenu un vrai meneur scoreur. Comme lors du Game 1 [contre le Thunder – 14pts, 12pds] par exemple, il n’a pas beaucoup marqué mais il l’a fait suffisamment et il a été énorme à la passe. »

Reconnaissant à jamais selon ses propres termes, Popovich peut effectivement être fier son meneur qui malgré le traitement de « faveur » dont il a bénéficié, n’a jamais lâché et en en récolte désormais les fruits. Le voilà avec 999 passes en carrière en playoffs, à quelques passes des plus grands comme Michael Jordan, Kobe Bryant, Steve Nash et Larry Bird.

Au final, tout le monde est gagnant.

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