Victorieux des Bucks à domicile (114-104), les Rockets ont vécu une soirée historique grâce à la performance de Terrence Jones, auteur de… 36 points, dont 25 avant la mi-temps ! Cette victoire leur permet surtout de se maintenir dans le Top 5 de la conférence Ouest alors que ça klaxonne derrière.
Le scénario du match
Dès l’entame de match, les deux équipes prennent leurs aises offensivement. Menés 6-0 après seulement 1 min de jeu, les Bucks réagissent rapidement et parviennent à rester au contact, avec toujours ses 6 points d’écart à la fin du premier quart-temps (23-29). Puis l’ouragan Terrence Jones surgit: auteur de 21 pts dans ce deuxième quart, l’intérieur des Rockets permet à son équipe d’être devant à la pause (62-52). Au retour des vestiaires, les joueurs de Milwaukee tentent de réagir par l’intermédiaire de Brandon Knight mais décidément la réussite est du côté des Rockets. Le duo Harden – Howard prend le relais et les Rockets mènent 91-78 à la fin du 3e quart. Le dernier quart ne changera rien à la destinée des Bucks qui s’inclinent logiquement face à la suprématie texane 114-104.
MVP
Terrence Jones L’ancien ailier fort de Kentucky a enfin réalisé son match référence sous les couleurs texanes. Peu mis en valeur durant sa saison rookie, il profite pleinement de la blessure d’Omer Asik pour montrer son potentiel. Complémentaire de Dwight Howard dans la peinture, ses qualités athlétiques lui permettent de profiter pleinement de l’espace libéré par “Superman”. Cette nuit, il a marché sur les intérieurs de Milwaukee, et à la pause, il avait déjà égalé son record de points (25), et surtout, il est devenu à 22 ans le 2e plus jeune joueur de l’histoire des Rockets à inscrire 30 points dans un match derrière l’inamovible Hakeem Olajuwon.
Le fait du match
Le deuxième quart-temps de Terrence Jones Avec 21 points inscrits dans le seul deuxième quart-temps (avec un 7/7 aux tirs !), l’ailier fort des Rockets a signé une performance digne des plus grands. Jouant juste en complément de Dwight Howard, il a démontré qu’il méritait pleinement sa place dans le 5 de départ.
La déception
Jeremy Lin Si les Rockets commencent à recoller au peloton de tête dans la conférence ouest, l’équipe continue de souffrir au poste de meneur de jeu. Signé à prix d’or, Jeremy Lin n’offre que peu de garanties défensives aux Rockets et il est urgent pour les dirigeants de trouver une solution face à ce problème. Avec un quatuor de concurrents doté de meneurs All Star, les Rockets doivent être en mesure de soutenir la comparaison.
La satisfaction
Le duo Jones / Howard Auteur d’un match dantesque (un cumul de 56 pts et 25 rbds ), le duo Howard – Jones prend de plus en plus ses aises. Après avoir évolué avec Anthony Davis à Kentucky, Jones évolue cette fois à côté d’un pivot tout aussi dominant et qui a souvent besoin de la balle à l’intérieur. Deuxième option de l’équipe dans la peinture, l’ancien Wildcat profite pleinement du pouvoir d’attraction de Dwight Howard pour marquer.
La stat
67.6% Soit le pourcentage de réussite des Rockets aux lancers francs. Figurant parmi les plus mauvaises équipes de la ligue dans le domaine, les coéquipiers de Dwight Howard (3/7) ne parviennent pas à trouver de solutions pour régler ce problème. Cela risque de leur coûter très cher en playoffs.
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