Gregg Popovich, toujours fan de Richard Jefferson

Si le passage de Richard Jefferson aux Spurs n’a pas marqué les esprits, l’actuel ailier du Jazz n’a pourtant laissé que de bons souvenirs à Gregg Popovich.

« C’est vraiment un super coéquipier, qui s’entend bien avec tout le monde » confie le coach des Spurs au Deseret News. « Les joueurs le respectent. A titre personnel, ce que j’appréciais, et que j’apprécie encore, c’est son humour. Richard est quelqu’un qui a grand sens de l’humour, et il était simplement marrant. Dans le vestiaire, c’est quelqu’un de très abordable. »

Sur le plan du jeu, que pense-t-il de cette soudaine résurrection à Utah ?

« C’est un gars talentueux, et je pense qu’il apprécie d’être un leader. Il shoote vraiment bien, et il joue bien. Il a du talent, et ça ne me surprend pas. »

« J’ai compris à San Antonio que je devais être un shooteur »

De son passage à San Antonio, Jefferson a retenu qu’il était devenu un ailier-shooteur, et non plus un « slasher ». C’est là-bas, en bossant avec le célèbre Chip Engelland qu’il a bossé son tir, et aujourd’hui il tourne à 43.6% à 3-points.

« J’ai compris là-bas que je devais être un shooteur, et non plus quelqu’un qui a besoin d’avoir souvent la balle en mains. J’ai retenu beaucoup de choses positives de mon passage. Je ne shooterais pas aussi bien aujourd’hui si je n’avais pas appris de Chip Engelland et de Coach Pop’. »

Popovich confirme que Jefferson a changé sa manière de shooter lors de son passage à San Antonio.

« Sa gestuelle était trop lente à certains moments. Ça parait simple mais il faut se préparer à recevoir la balle, et à shooter immédiatement. C’est aussi important que le tir en lui-même. Ça aide beaucoup, et ça vous apporte de la vitesse. Il a bossé dur, et il y est arrivé. »

A bientôt 34 ans, Jefferson tourne cette saison à 10.4 pts et 2.9 rbds en 27 minutes par match. Il est le seul joueur du Jazz à avoir débuté tous les matches cette saison.