San Antonio – Houston : James Harden et Dwight Howard déjà au top

Houston, on a un problème ? Ben pas vraiment en fait. Le centre de contrôle technique de la fusée texane peut fermer boutique pour la nuit la conscience tranquille, l’engin est bien sur orbite. Impressionnant d’autorité insouciante au AT&T Center jeudi soir (109-92), Houston aborde la saison sur cinq succès de rang et le tableau noir crayonné de certitudes.

D’abord celle que James Harden (22 pts, 11 pds, 3 steals en 30 minutes) sera bien son go-to-guy et le prétendant au titre de meilleur shooting guard de la ligue. C’est lui en troisième quart temps qui dessine les contours d’un succès validé dans un dernier quart temps où l’équipe bis des Spurs s’est contentée de 22 pts. The Beardman a été insolent de facilité à l’image de son concours de dribbles devant Marco Belinelli : AI, sors de ce corps !

Seconde certitude pour Kevin McHale, quand Dwight Howard (15 pts, 16 rbds) court et sort son bleu de chauffe, son association avec Harden est presque imparable. L’axe devrait faire beaucoup de dégâts et Gregg Popovich est prévenu. C’est avec ses deux All Stars sur le parquet que Houston a crée son écart (37-25) en troisième quart temps.

Houston rassure aussi sur les ailes

Le coach aura d’ailleurs attendu le début du dernier quart et l’absence des cadres de l’Alamo pour lancer ses seconds couteaux dans l’arène. Jusque là, sa rotation était limitée à huit joueurs, dont Jeremy Lin, qui a débuté sur le banc mais terminé sur le parquet.

Avec les confirmations d’Omri Casspi (16 pts à 4/8 à 3 pts en 23 minutes) et de Chandler Parsons (16 pts), McHale peut même se dire que son escouade sera solide au poste 3. Comme Superman débute en power forward avec Asik (1 pt, 6 rbds) en pivot, les points faibles des Rockets commencent à être aussi épais que la tranche de jambon d’un sandwich SNCF.

Quid des Spurs nous direz-vous ? Coach Pop’ ne retiendra pas grand chose de cette défaite, si ce n’est l’assurance que les derbys texans face aux Rockets seront corsés. Maladroit et dominé au rebond (41 prises contre 51), le finaliste 2013 – privé de Kawhi Leonard et Manu Ginobili – va attendre la plénitude de TP pour juger son début de saison.

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