A l’image de Jordan Farmar, auteur de 18 pts en seconde période, le banc des Lakers a justifié ses minutes mardi devant un Jazz mis à terre dans les dix dernières minutes. Avec 74 points inscrits, les remplaçants californiens offrent un succès encourageant (108-94) à une équipe en construction.
Rapidement entré en jeu, Wesley Johnson donnait le ton de la thématique du soir en scorant 7 pts dans le premier quart temps. Avec un cinq majeur plus sollicité, Utah profite du retard à l’allumage des locaux, où Steve Nash se contente du minimum syndical (15 minutes, 5 pts et 1 assist). Richard Jefferson attaque par une passe et un tir primé avant de laisser Enes Kanter pilonner dans la raquette. John Lucas III et Alex Burks sont eux aussi bien en jambes et le Jazz s’offre 8 pts après 12 minutes (26-18).
En forçant sept balles perdues, la défense des Lakers perturbe beaucoup plus les jouvenceaux du Lac Salé, incapables de répondre aux coups de butoirs du trio Johnson-Meeks-Henry, auteur de 25 pts après une entame de période à 9/12. Sur un 10-0, L.A reprend les commandes (38-34) et conserve six points d’avance à la pause avec 14 pts pour Johnson. Quand Meeks passe lui aussi en double figure, Jordan Hill enchaîne sur deux lancers pour maintenir les Lakers devant.
Il faudra trois paniers consécutifs de la surprise Brian Cook (18 pts en 20 minutes) pour remettre Utah à une possession, mais Farmar choisit le moment pour justifier sa forfanterie d’avant match, quand il déclarait avoir le potentiel d’un All Star. Ses 13 pts en 7 minutes abattent le Jazz, muet dans les quatre dernières minutes du match. Ryan Kelly aux lancers finira le boulot. Mike D’Antoni aura apprécié, malgré les approximations et les 17 balles perdues.
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