Jouer 82 matchs en six mois sans craquer physiquement est un véritable apprentissage, sous-estimé par de nombreux rookies. Bradley Beal l’a appris à ses dépens en ratant 26 rencontres la saison passée, et en passant la plus grande partie de son été à se soigner. La faute à deux chevilles douloureuses sur lesquelles le jeune shooteur de 20 ans a forcé, et à une fracture de fatigue du péroné début avril. Des pépins physiques qu’il explique par son manque d’expérience et de patience.
« J’espère que cela me servira de leçon. Je dois arrêter d’être borné, et m’asseoir sur le banc quand il le faut », déclare-t-il à CSN Washington. « En écoutant les vétérans, en connaissant mes limites, j’espère ne plus avoir aucune blessure cette année ».
Initialement, Beal ne devait en avoir que pour six semaines, et reprendre le basket dès le milieu du mois de mai. La période de rééducation fut finalement bien plus longue, et le joueur n’a reçu le feu vert des médecins des Wizards qu’au début du mois d’août! Il a donc manqué la ligue d’été à Las Vegas, mais aussi le rassemblement de Team USA.
« Tout va bien », rassure-t-il à une semaine du premier jour du camp d’entraînement des Wizards. « Je n’ai sauté aucune étape, et le processus de guérison s’est déroulé comme je le voulais […] Je continue à progresser. Je suis toujours très confiant. Je suis prêt, je ne pourrais pas être plus excité par l’équipe que nous avons ».