La nouvelle dimension médiatique des Warriors

Depuis mai dernier, et la belle série face aux Spurs en demi-finale de conférence, la réputation de losers des Warriors (une seule apparition en playoffs entre 1995 et 2012) semble s’être définitivement envolée. Et ce n’est pas l’explosion de Steph Curry, ni l’arrivée d’Andre Iguodala dans la Baie, qui semble avoir calmé le jeu. 

« Les Warriors sont peut-être jeunes et ont encore tout à prouver, mais ils ont déjà montré qu’ils peuvent être performants en playoffs », explique Amy Brooks, vice-président du bureau marketing de ligue, au San Jose Mercury News. « Historiquement, les Warriors ont des fans passionnés et fidèles, mais avec leur récent succès, ce phénomène ne peut que s’accroître ».

17 rencontres à la télé nationale

Et si les supporters ont déjà répondu présents en se jetant sur les abonnements à l’année (14.000 seasons tickets vendus), la ligue a elle aussi saisi l’opportunité en programmant un nombre record de 17 matchs des Warriors sur le réseau TV national ! A commencer par l’affrontement face aux Lakers, le 30 octobre prochain à l’Oracle Arena.

Ce nouveau succès porte évidemment un nom : Steph Curry. Star d’une série de mini-clips produits par ESPN pour présenter la prochaine saison, le meneur des Warriors est désormais une vedette internationale. La chaîne Champs Sports l’a bien compris en signant un nouveau partenariat avec la NBA cet été, permettant au maillot du shooteur d’être distribué dans tous les magasins des États-Unis. Un traitement de faveur généralement réservé aux LeBron James, Kobe Bryant et autres Kevin Durant.

« Le style de jeu des Warriors, leur logo symbolique, et les joueurs de choix que sont Steph Curry et Harrison Barnes vont attiser l’intérêt des Américains, bien au-delà de la côte Ouest », pronostique le vice-président du marketing de Champs.

Cette incroyable dynamique pourrait bien n’être qu’un début : outre les jolies ambitions sportives des Warriors, la franchise s’apprête également à déménager, d’ici trois ou quatre saisons, dans une salle flambant neuve à San Francisco. De quoi maintenir l’attention pour un bon bout de temps.