Le fer de Lance d’Indiana

Si Roy Hibbert est notre MVP de la soirée, Lance Stephenson en est le facteur X avec ses 20 pts et 5 rbds. Comme souvent dans les victoires des Pacers en playoffs, le jeune arrière des Pacers a confirmé qu’il n’était pas uniquement un chien fou, spécialiste des tâches défensives.

En attaque, c’est un véritable bulldozer qui a compris que le chemin le plus court vers le panier était la ligne droite. Qu’il s’agisse de Mario Chalmers, Dwyane Wade, Ray Allen ou LeBron James, Stephenson fonce dans le tas. Une agressivité qui déroute le Heat, pris à son propre jeu.

Cette nuit, Stephenson a aussi pesé en défense, en se chargeant de LeBron James, notamment lorsque la star du Heat a essayé de jouer au poste bas.

« Lance m’a demandé s’il pouvait défendre sur James : « laissez-moi prendre une partie de cette charge ». Paul était un peu fatigué, et Lance est un compétiteur. Mais n’allez pas en faire toute une histoire… » raconte Frank Vogel.

« C’est comme si Lance était dans son année rookie »

« En faire toute une histoire », c’est justement ce que LeBron ne veut surtout pas également. Pour lui, c’est un simple fait de jeu, et il ne faut pas parler d’un « duel » avec Stephenson, et encore moins d’une rivalité entre les deux puisqu’ils ont un passé commun houleux…

« Ne comptez pas sur moi pour discuter uniquement de un-contre-un entre Stephenson et moi » a lâché la star du Heat.

Stephenson est un féroce compétiteur qui rappelle Tony Allen (Grizzlies), et qui se fera remarquer par deux actions : ce 3-points dans le corner à la fin du 3e quart-temps, mais aussi par sa présence sur la 6e faute de LeBron James. Mais Stephenson est encore un diamant brut, et on peut compter sur Hibbert pour le canaliser.

« Lance est un super joueur mais il est encore jeune » rappelle Roy Hibbert. « C’est comme si c’était son année rookie. Il a été plus régulier, mais il doit encore grandir, et il continue de progresser. »

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