Pablo Prigioni, le vrai baromètre des Knicks

Comment juger de l’influence d’un joueur dans un collectif ? Simplement en comparant les stats de son équipe lorsqu’il est ou pas sur le terrain.

C’est ce qu’a fait notre confrère John Schuhmann (NBA.com) avec Pablo Prigioni, troisième meneur des Knicks. A 35 ans, le meneur de l’Equipe d’Argentine fait parler son expérience dans cette fin de saison, et sa justesse est le baromètre de son équipe.

Rappelant que l’Argentin n’a pas obtenu la moindre voix dans l’élection du meilleur rookie de l’année, notre confrère a tout de même découvert que Prigioni était le « rookie » qui avait eu le plus d’influence sur le jeu de son équipe cette saison. Lorsqu’il a foulé le parquet, les Knicks étaient meilleurs en attaque et en défense. Il fut notamment essentiel en fin de saison lorsque New York a remporté 16 de ses 18 derniers matches.

La nuit dernière, confirmation de cette tendance puisque son entrée en jeu, dans le 3e quart-temps, a coïncidé avec le coup de chaud des Knicks (30-2 !). L’inverse du Game 6 face aux Celtics où sa sortie avait coïncidé avec le gros passage à vide des Knicks…

Un différentiel de +24 lorsqu’il est sur le terrain

Si les chiffres confirment l’importance de Prigioni dans le jeu de New York, le public du Madison Square Garden n’a pas eu besoin de feuilles de stats pour entonner des « Pablo, Pablo, Pablo » après son bon début de quatrième quart-temps.

« C’était surprenant » reconnaît le joueur. « Mais je ne pense qu’à l’équipe. Et vous ne pouvez pas savoir comme je suis heureux lorsque l’équipe joue bien. »

Depuis le début des playoffs, Prigioni a joué 155 minutes en 8 matches. Lorsqu’il a été sur le terrain, les Knicks affichent un ratio de 109 points inscrits sur 100 possessions, et de seulement 85 points encaissés sur 100 possessions. Soit un différentiel de + 24 lorsqu’il est à la mène.

Lorsqu’il est sur le banc, l’attaque des Knicks inscrit 94 points sur 100 possessions, et encaissent 98 points pour 100 possessions. Le différentiel est négatif (-4).

Voilà des chiffres que Mike Woodson va pouvoir étudier d’ici le 3e match face aux Pacers…