La Fontaine aurait fait un admirable observateur du basket NBA quand il avait magistralement établi que « rien se sert de courir, il faut partir à point. » C’est effectivement en playoffs qu’on fait les comptes et avec ses 22 points et 7 passes face aux Bulls, Deron Williams a carrément remis les pendules à l’heure.
En pleine forme au meilleur moment
Williams a effectivement suivi l’adage à la perfection cette saison comme en témoigne la constante progression de son rendement statistique tout au long de la saison. Son mois d’avril a ainsi été monstrueux avec 52% de réussite, un chiffre quasi surréaliste pour un meneur de jeu.
Enfin débarrassé de ses problèmes physiques, D-Will a même été le meilleur meneur de la seconde partie de saison, selon Jon Barry qui commentait le 1er match de la série Nets – Bulls hier sur ESPN. Et il a même placé un dunk arrière, ce qui était inimaginable en début de saison…
« C’est simplement arrivé. J’ai essayé de montrer aux gars de la NBA que j’étais encore capable de participer au concours de dunks l’an prochain. » plaisantait Williams, visiblement décontracté après la victoire.
Brooklyn, le nouvel épouvantail de l’Est ?
Plus sérieusement, et contre son ancien compère du Jazz, Carlos Boozer, Williams a de fait retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques comme à la grande époque d’Utah. Délesté de ses problèmes à la cheville (inflammation causée par un bout d’os mal placé), le meneur de Brooklyn a été inarrêtable pour les Bulls.
« Mes jambes vont bien, mes chevilles vont bien. Je suis très content de retrouver les playoffs. »
Ça s’est vu hier ! Et sans faire dans l’esbroufe, avec D-Will au top, Brook Lopez toujours aussi énorme, Gerald Wallace qui revient, et Joe Johnson voire Blatche ou CJ Watson qui pointent le bout de leur nez : Brooklyn pourrait bien poser des problèmes au Heat au prochain tour (en 7 matchs, espérons !)…