D’un point de vue physique, Metta World Peace est le prototype parfait pour défendre sur LeBron James. Mais dans la réalité, depuis plusieurs matches, l’ailier des Lakers est dépassé par son homologue de Miami.
Sa vitesse, sa puissance et sa technique dominent systématiquement un World Peace vieillissant (33 ans) et pas toujours malin (pourquoi aller chercher James aussi loin du panier ?).
« Il a du mal contre LeBron James », est obligé de reconnaître Mike D’Antoni, le coach des Lakers pour le L.A Times.
Même si l’ancien meilleur défenseur de la ligue, en 2004, préfère parler du collectif du Heat plutôt que de LeBron James et de ses matches de légendes depuis quelques semaines.
« C’est un joueur malin mais il faut rendre hommage à tout le monde. Aux shooteurs notamment, aux coaches, c’est un travail d’équipe. Pas seulement d’un joueur ».
Même quand ce dernier tourne à 35.5 points (et 67% de réussite) dans les deux victoires contre les Lakers ?
« Je ferai des compliments après ma carrière… Comme on veut gagner le titre cette année, ce n’est pas le moment de parler de ça », conclut World Peace.
Une réaction d’orgueil de la part de l’ancien Ron Artest, car quelques jours avant le match, il était plus loquace et élogieux.
« LeBron James est très fort physiquement. Il me rappelle moi, mais en plus athlétique ».