Au bord du vide alors qu’ils visaient le titre en début de saison, les Suns seront très bientôt officiellement éliminés de la course aux playoffs. Une victoire de Dallas ou un revers de leur part, et ce seront les vacances jusqu’en novembre prochain.
Interrogés sur cette faillite dans l’Arizona Republic, coach et joueurs ne fuient pas leurs responsabilités, et chacun y va de son autocritique. Pour sa part, Steve Nash évoque le transfert de Boris Diaw et de Raja Bell comme raison à ce fiasco.
Alvin Gentry : « Il faut être plus régulier en défense. On ne pourra jamais progresser sans cette régularité. Un soir, c’est bon, et le lendemain, c’est un catastrophe. Encaisser 140 points face à Dallas, cela fait désordre ».
Shaquille O’Neal : « Une fois que tout est dit et fait, je veux bien prendre toutes les responsabilités. Ce n’est pas mon genre de me cacher. Je n’ai jamais été un spécialiste de la défense. En fait, j’ai toujours joué dans une équipe bonne en défense, et j’en profitais ».
Steve Nash : « La blessure d’Amare nous a fait mal car nous n’avions plus Boris (Diaw) comme back-up. On a été obligés de jouer avec des ailiers à l’intérieur. On a essayé quelques temps mais sur le moyen terme, c’était impossible. Aujourd’hui, il est clair que les départs de Boris et de Raja (Bell) nous ont fait mal. Mais ils n’aimaient pas Terry Porter, et lui ne les aimait pas. C’est pour cela qu’ils sont partis ».
Grant Hill : « Le basket est un sport qui se joue aussi au mental. Ce sont parfois de petits détails qui font qu’un match serré peut se terminr à – 15. A domicile, le « run-and-gun » permet de s’en sortir. A l’extérieur, il faut être plus solide et nous ne l’étions pas. A l’extérieur, il faut être plus intelligent ».
En marge de ces déclarations, nos confrères rapportent que les Suns entreront dans l’histoire s’ils venaient à manquer les playoffs. En effet, ce serait la première fois que l’équipe la plus adroite et meilleure attaque de la ligue manque les phases finales.
« L’attaque remplit les salles. La défense fait gagner les titres » avait dit un jour Grant Hill…